Le président et chef de la direction des Alouettes Larry Smith a confirmé, hier, qu'il quitterait l'organisation le 31 décembre.

«J'y réfléchissais depuis le début de l'année et encore plus depuis deux mois, alors que j'en ai fait part au propriétaire Bob Wetenhall, a expliqué Smith. Nous avons convenu que le timing était bon et que cela nous permettrait d'amorcer le processus de recrutement du prochain président en toute transparence.»

Wetenhall, qu'on disait insatisfait des performances financières de l'équipe cette saison, la première dans un stade agrandie et modernisé, n'était pas présent à la conférence de presse et s'est contenté de remerciements d'usage par voie de communiqué. «J'ai encore parlé à Bob, hier, a voulu rassurer Smith. Je crois que 14h, c'est un peu tôt pour lui...»

Démentant toute mésentente avec son patron, Smith a aussi estimé que son départ n'avait rien à voir avec celui de son fils Wes, qui a perdu son poste de vice-président aux ventes, il y a quelques mois. «J'ai averti mes enfants il y a longtemps qu'en affaires, c'était chacun pour soi», a-t-il expliqué, sans nier que son fils avait été congédié.

Le président a d'ailleurs préféré insister sur le bilan «positif» de ses 12 années à la tête de l'équipe. «Notre premier défi a été d'assurer la survie de l'équipe et nous l'avons relevé éloquemment, comme en témoigne notre série de 105 matchs consécutifs à pleine capacité, a-t-il rappelé.

«Nous avons aidé au développement du football au Québec, créé de nombreux projets philanthropiques, assuré une présence très positive dans la communauté. Et nous venons de compléter le projet du stade Percival-Molson. Je suis très fier du travail accompli au cours de ces 12 années.»

À 59 ans, Smith espère relever de nouveaux défis. «Je crois être en mesure de vivre encore une autre belle aventure professionnelle, a-t-il dit. J'en ai encore dans le réservoir et j'ai envie d'un nouveau défi. Je vais d'abord supporter l'équipe pour la fin de la saison, passer du temps avec ma famille, puis je vais réfléchir sérieusement à mon prochain boulot. J'aimerais prendre ma décision avant la fin de l'année.»

Des rumeurs l'envoient en politique depuis longtemps. «J'ai plusieurs options devant moi et je n'ai encore rien décidé, a assuré Smith. J'aime diriger des équipes, travailler avec les gens. J'ai de l'expérience dans le milieu des affaires (avec la Brasserie Labatt et le quotidien The Gazette notamment), on verra bien.» Une source conservatrice a dit «n'avoir jamais entendu parler» de la possibilité que Smith se joigne au Parti conservateur, un scénario évoqué sur Twitter par le député libéral Denis Coderre.

L'avenir

Le président sortant a estimé que l'avenir de l'équipe est prometteur. «Le département football est entre bonnes mains avec Jim Popp (directeur-général) et Marc Tretsman (entraîneur-chef). Le nouveau président aura à choisir lui-même les projets de développement économiques qu'il mettra de l'avant et qui contribueront à la croissance des Alouettes.»

Smith n'en a pas dit davantage au sujet du directeur-général, avec lequel il semble avoir vécu une relation tendue au cours des dernières années. Popp lui-même a bien pesé ses mots pour commenter le départ de son patron.

«C'est une surprise, même si on en entendait parler depuis un certain temps, a-t-il dit. Je ne sais pas d'où venaient les rumeurs de mésentente entre nous, mais je peux dire que nous avons collaboré avec succès pendant plusieurs années. Il a participé aux succès de l'équipe pendant ses 12 années avec nous.»

Popp était déjà avec les Alouettes quand Smith a quitté son poste pendant deux ans, en 2002-2003, pour aller à The Gazette. «Nous avons déjà survécu à son départ et nous le ferons encore cette fois», a-t-il noté, tout en reconnaissant que l'arrivée d'un nouveau président ouvrait une période d'incertitude.

«On déteste perdre quelqu'un avec qui on travaillait bien pour passer à une autre personne dont on ne sait rien...»

Popp et toute l'organisation devront patienter jusqu'au début de l'année 2011 pour connaître l'identité du nouveau patron.

Avec la collaboration de Joël-Denis Bellavance.

MICHEL MAROIS

Le président et chef de la direction des Alouettes Larry Smith a confirmé, hier, qu'il quitterait l'organisation le 31 décembre.

« J'y réfléchissais depuis le début de l'année et encore plus depuis deux mois, alors que j'en ai fait part au propriétaire Bob Wetenhall, a expliqué Smith. Nous avons convenu que le timing était bon et que cela nous permettrait d'amorcer le processus de recrutement du prochain président en toute transparence. »

Wetenhall, qu'on disait insatisfait des performances financières de l'équipe cette saison, la première dans un stade agrandie et modernisé, n'était pas présent à la conférence de presse et s'est contenté de remerciements d'usage par voie de communiqué. « J'ai encore parlé à Bob, hier, a voulu rassurer Smith. Je crois que 14 h 00, c'est un peu tôt pour lui... »

Démentant toute mésentente avec son patron, Smith a aussi estimé que son départ n'avait rien à voir avec celui de son fils Wes, qui a perdu son poste de vice-président aux ventes, il y a quelques mois. « J'ai averti mes enfants il y a longtemps qu'en affaires, c'était chacun pour soi », a-t-il expliqué, sans nier que son fils avait été congédié.

Le président a d'ailleurs préféré insister sur le bilan « positif » de ses 12 années à la tête de l'équipe. « Notre premier défi a été d'assurer la survie de l'équipe et nous l'avons relevé éloquemment, comme en témoigne notre série de 105 matchs consécutifs à pleine capacité, a-t-il rappelé.

« Nous avons aidé au développement du football au Québec, créé de nombreux projets philanthropiques, assuré une présence très positive dans la communauté. Et nous venons de compléter le projet du stade Percival-Molson. Je suis très fier du travail accompli au cours de ces 12 années. »

À 59 ans, Smith espère relever de nouveaux défis. « Je crois être en mesure de vivre encore une autre belle aventure professionnelle, a-t-il dit. J'en ai encore dans le réservoir et j'ai envie d'un nouveau défi. Je vais d'abord supporter l'équipe pour la fin de la saison, passer du temps avec ma famille, puis je vais réfléchir sérieusement à mon prochain boulot. J'aimerais prendre ma décision avant la fin de l'année. »

Des rumeurs l'envoient en politique depuis longtemps. « J'ai plusieurs options devant moi et je n'ai encore rien décidé, a assuré Smith. J'aime diriger des équipes, travailler avec le gens. J'ai de l'expérience dans le milieu des affaires (avec la Brasserie Labatt et le quotidien The Gazette notamment), on verra bien.» Une source conservatrice a dit «n'avoir jamais entendu parler» de la possibilité que Smith se joigne au Parti conservateur, un scénario évoqué sur Twitter par le député libéral Denis Coderre.

L'avenir

Le président sortant a estimé que l'avenir de l'équipe est prometteur. « Le département football est entre bonnes mains avec Jim Popp (directeur-général) et Marc Tretsman (entraîneur-chef). Le nouveau président aura à choisir lui-même les projets de développement économiques qu'il mettra de l'avant et qui contribueront à la croissance des Alouettes. »

Smith n'en a pas dit davantage au sujet du directeur-général, avec lequel il semble avoir vécu une relation tendue au cours des dernières années. Popp lui-même a bien pesé ses mots pour commenter le départ de son patron.

« C'est une surprise, même si on en entendait parler depuis un certain temps, a-t-il dit. Je ne sais pas d'où venaient les rumeurs de mésentente entre nous, mais je peux dire que nous avons collaboré avec succès pendant plusieurs années. Il a participé aux succès de l'équipe pendant ses 12 années avec nous. »

Popp était déjà avec les Alouettes quand Smith a quitté son poste pendant deux ans, en 2002-2003, pour aller à The Gazette. « Nous avons déjà survécu à son départ et nous le ferons encore cette fois », a-t-il noté, tout en reconnaissant que l'arrivée d'un nouveau président ouvrait une période d'incertitude.

« On déteste perdre quelqu'un avec qui on travaillait bien pour passer à une autre personne dont on ne sait rien... »

Popp et toute l'organisation devront patienter jusqu'au début de l'année 2011 pour connaître l'identité du nouveau patron.

Avec la collaboration de Joël-Denis Bellavance.MICHEL MAROIS

Le président et chef de la direction des Alouettes Larry Smith a confirmé, hier, qu'il quitterait l'organisation le 31 décembre.

« J'y réfléchissais depuis le début de l'année et encore plus depuis deux mois, alors que j'en ai fait part au propriétaire Bob Wetenhall, a expliqué Smith. Nous avons convenu que le timing était bon et que cela nous permettrait d'amorcer le processus de recrutement du prochain président en toute transparence. »

Wetenhall, qu'on disait insatisfait des performances financières de l'équipe cette saison, la première dans un stade agrandie et modernisé, n'était pas présent à la conférence de presse et s'est contenté de remerciements d'usage par voie de communiqué. « J'ai encore parlé à Bob, hier, a voulu rassurer Smith. Je crois que 14 h 00, c'est un peu tôt pour lui... »

Démentant toute mésentente avec son patron, Smith a aussi estimé que son départ n'avait rien à voir avec celui de son fils Wes, qui a perdu son poste de vice-président aux ventes, il y a quelques mois. « J'ai averti mes enfants il y a longtemps qu'en affaires, c'était chacun pour soi », a-t-il expliqué, sans nier que son fils avait été congédié.

Le président a d'ailleurs préféré insister sur le bilan « positif » de ses 12 années à la tête de l'équipe. « Notre premier défi a été d'assurer la survie de l'équipe et nous l'avons relevé éloquemment, comme en témoigne notre série de 105 matchs consécutifs à pleine capacité, a-t-il rappelé.

« Nous avons aidé au développement du football au Québec, créé de nombreux projets philanthropiques, assuré une présence très positive dans la communauté. Et nous venons de compléter le projet du stade Percival-Molson. Je suis très fier du travail accompli au cours de ces 12 années. »

À 59 ans, Smith espère relever de nouveaux défis. « Je crois être en mesure de vivre encore une autre belle aventure professionnelle, a-t-il dit. J'en ai encore dans le réservoir et j'ai envie d'un nouveau défi. Je vais d'abord supporter l'équipe pour la fin de la saison, passer du temps avec ma famille, puis je vais réfléchir sérieusement à mon prochain boulot. J'aimerais prendre ma décision avant la fin de l'année. »

Des rumeurs l'envoient en politique depuis longtemps. « J'ai plusieurs options devant moi et je n'ai encore rien décidé, a assuré Smith. J'aime diriger des équipes, travailler avec le gens. J'ai de l'expérience dans le milieu des affaires (avec la Brasserie Labatt et le quotidien The Gazette notamment), on verra bien.» Une source conservatrice a dit «n'avoir jamais entendu parler» de la possibilité que Smith se joigne au Parti conservateur, un scénario évoqué sur Twitter par le député libéral Denis Coderre.

L'avenir

Le président sortant a estimé que l'avenir de l'équipe est prometteur. « Le département football est entre bonnes mains avec Jim Popp (directeur-général) et Marc Tretsman (entraîneur-chef). Le nouveau président aura à choisir lui-même les projets de développement économiques qu'il mettra de l'avant et qui contribueront à la croissance des Alouettes. »

Smith n'en a pas dit davantage au sujet du directeur-général, avec lequel il semble avoir vécu une relation tendue au cours des dernières années. Popp lui-même a bien pesé ses mots pour commenter le départ de son patron.

« C'est une surprise, même si on en entendait parler depuis un certain temps, a-t-il dit. Je ne sais pas d'où venaient les rumeurs de mésentente entre nous, mais je peux dire que nous avons collaboré avec succès pendant plusieurs années. Il a participé aux succès de l'équipe pendant ses 12 années avec nous. »

Popp était déjà avec les Alouettes quand Smith a quitté son poste pendant deux ans, en 2002-2003, pour aller à The Gazette. « Nous avons déjà survécu à son départ et nous le ferons encore cette fois », a-t-il noté, tout en reconnaissant que l'arrivée d'un nouveau président ouvrait une période d'incertitude.

« On déteste perdre quelqu'un avec qui on travaillait bien pour passer à une autre personne dont on ne sait rien... »

Popp et toute l'organisation devront patienter jusqu'au début de l'année 2011 pour connaître l'identité du nouveau patron.

Avec la collaboration de Joël-Denis Bellavance.