Brett Favre a lancé une passe de touché de six verges à la recrue Percy Harvin à ses débuts dans l'uniforme des Vikings du Minnesota, Adrian Peterson a marqué trois touchés et les Browns de Cleveland se sont inclinés 34-20, dimanche.

Favre, qui effectuait un 270e départ consécutif en carrière dans la NFL, a démontré qu'il pouvait encore être efficace sur un terrain de football.

Après avoir rejoint Harvin dans la zone payante, Favre a plaqué l'ailier espacé qui avait seulement quatre ans lorsqu'il s'est joint aux Packers de Green Bay.

«Je pensais que nous allions nous faire l'accolade ou quelque chose du genre, a commenté Harvin. Il n'a jamais ralenti. Je l'ai attrapé et nous sommes tombés par terre. C'était un sentiment magique.»

Peterson a inscrit deux majeurs d'une verge et a complété sa journée de travail avec une spectaculaire course de 64 verges pour le touché au quatrième quart qui portait le score à 34-13 en faveur des siens.

«C'était très bien, a dit Peterson. La seule chose qui me manquait c'était de me rendre dans la zone payante sans être touché. J'étais déterminé à me rendre dans la zone des buts, et j'ai tenté d'éloigner tous ceux qui voulaient m'en empêcher.»

«Lorsque vous jouez contre un joueur du calibre d'Adrian Peterson, ça prend seulement une erreur, a confié l'entraîneur des Browns Eric Mangini. Il a seulement besoin d'une opportunité pour l'exploiter et vous faire payer le prix.»

Peterson, qui a été limité à 25 verges de gain durant la première demie, a été ennuyé par une profonde lacération à l'avant-bras gauche. Sa tête était lourde, et il a dû recevoir une perfusion à la mi-temps. Peterson a conclu la partie avec 180 verges de gain en 25 courses.

«J'ai tenté de me faire vomir quelques fois pour faire sortir ce que j'avais dans l'estomac, a expliqué Peterson. Normalement, je me sens mieux après cela. Je suis revenu, j'ai reçu une perfusion et je me suis senti ravigoté et prêt pour compléter le travail.»

Favre a complété 14 de ses 21 tentatives de passe pour des gains de 110 verges. Il n'a pas semblé ennuyé par l'opération aux tendons d'un biceps qu'il a subie durant la saison morte - une blessure qui l'a ennuyé tout au long de la dernière campagne alors qu'il s'alignait avec les Jets de New York.

«J'ai été soufflé, a dit Favre. Ce n'était pas un match de 400 verges de gain par la voie aérienne, et ça n'avait pas à l'être. Tant que nous gagnons, ça me suffit.»

Mangini dirigeait Favre la saison dernière à New York. Malgré l'enjeu de ce match, force est d'admettre que Mangini n'a pas changé la dynamique des Browns. Ces derniers présentent maintenant une fiche de 1-10 depuis 1999 lors des matchs d'ouverture. Les Browns sont néanmoins parvenus à inscrire leur premier touché en sept rencontres lorsque le quart Brady Quinn a atteint l'ailier rapproché Robert Royal dans la zone des buts avec seulement 28 secondes à faire.

Quinn, sélectionné comme quart partant par Mangini après une rude bataille contre Derek Anderson, a connu un départ difficile. Il a réussi 21 des 35 passes tentées pour des gains de 205 verges. La plupart des gains se sont cependant produits sur de courtes passes et des remises dans le champ arrière. Il a également été victime d'une interception.

Joshua Cribbs a retourné un botté de dégagement sur 67 verges pour le premier touché des Browns. Les Vikings ont cependant repris contrôle de la rencontre en deuxième demie, après qu'ils eurent retraité au vestiaire en tirant de l'arrière 13-10.