Un ancien joueur de la LCF a obtenu sa libération conditionnelle, mercredi, après avoir purgé une partie de sa peine pour avoir exposé, à leur insu, des femmes au virus du SIDA

Trevis Smith a défilé devant la Commission nationale des libérations conditionnelles à Prince Albert, en Sasktachewan, où il purgeait une peine de six ans dans un pénitencier fédéral.

Le comité d'experts a indiqué que Smith avait compris les conséquences de ses actes et qu'il représentera un risque contrôlé lors de sa libération, le 25 février prochain.

L'homme, marié et père de deux enfants, est originaire de l'Alabama. Il a joué au poste de secondeur pour les Roughriders de la Saskatchewan pendant sept ans avant d'être arrêté en 2005. Smith a été reconnu coupable deux ans plus tard de deux chefs d'accusation d'agression sexuelle grave.

La Commission a précisé qu'un avis d'expulsion contre Smith sera levé une fois qu'il sera relâché, mais qu'il devait retourner aux États-Unis.

L'ancien joueur devra avertir ses agents correctionnels s'il désire revenir au Canada et devra éviter tout contact avec les femmes impliquées dans l'affaire.

Les deux victimes, une femme de Regina et une autre de Colombie-Britannique, ont témoigné au procès de Smith en indiquant qu'elles avaient eu des relations sexuelles non-protégées avec lui et qu'il avait nié être porteur du VIH.

Smith a assuré sa propre défense durant le procès.

Il avait déclaré avoir dit à la femme de la Colombie-Britannique qu'il souffrait du VIH dès que les résultats des examens lui ont été révélés et qu'ils avaient dès lors commencé à porter le condom lors de relations sexuelles. Smith a également assuré qu'il avait cessé toute relation sexuelle avec la victime de Regina après avoir appris qu'il était porteur du VIH.

Le juge dans cette affaire avait dit de pas croire la version de Smith et l'avait décrit comme un homme «trompeur et malhonnête».

L'Américain avait perdu son appel devant la Cour d'appel de la Saskatchewan.