Si les prochains mois sont à l’image du Tour de Catalogne pour Israel-Premier Tech, l’équipe pourra s’attendre à des victoires plus tôt que tard. C’est du moins l’avis de Guillaume Boivin qui s’est dit satisfait du travail exécuté cette semaine, tant individuellement que collectivement.

Fidèle à ses habitudes, le Québécois a travaillé pour les meneurs de sa formation, dont Michael Woods, 13e lors de la dernière étape remportée dimanche au sprint par le Belge Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step).

L’Ontarien a ainsi consolidé sa 6e place au classement général, bouclant à un peu plus de 3 minutes du vainqueur, le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Ce dernier s’est classé 2e du jour en clôture de l’évènement, conservant une priorité de 6 secondes sur Evenepoel au cumulatif de la semaine.

« En tant qu’équipe, je dirais que c’est une de nos meilleures courses [par étape] depuis longtemps », a lancé Boivin d’emblée lors d’un entretien téléphonique avec Sportcom.

On n’a pas nécessairement réussi à aller chercher une victoire pendant la semaine, mais on était toujours près des meneurs. On a bien couru à l’avant et ça fait du bien au moral. On sent que c’est proche et on espère pouvoir bâtir là-dessus pour le reste de la saison !

Guillaume Boivin

Sur une note plus personnelle, le vétéran a été le seul membre de son équipe à se retirer de la dernière étape présentée à Barcelone, sur un parcours de 136 kilomètres. Non pas en raison d’une blessure ou d’un problème mécanique, mais plutôt à des fins stratégiques en vue de ses prochaines sorties.

« C’était une décision planifiée à l’avance », a confié celui qui retrouvera l’action dès mercredi à la course À travers les Flandres. « J’ai travaillé pour l’équipe jusqu’au circuit final et j’ai arrêté pour garder mes forces. Je vais prendre l’avion ce soir et on se tourne tout de suite vers ce qui est à venir en Belgique. »

Gonflé à bloc, Boivin a encerclé quelques dates importantes à son calendrier, dont celle du 9 avril. Il sera alors du départ de son épreuve favorite, Paris-Roubaix, où il avait terminé neuvième au terme d’une course spectaculaire en 2021.

« C’est toujours spécial de courir là-bas et c’est certain qu’on va tenter notre chance encore une fois », a-t-il assuré.

Mais avant de s’aventurer trop loin dans ses pensées, le Montréalais de 33 ans se concentrera sur le court terme, à commencer par sa course de mercredi et le Tour des Flandres prévu dimanche prochain.

« Personnellement, ce sont des courses qui me conviennent bien. J’ai de très bonnes jambes présentement, on aura une grosse équipe et je pense qu’on pourra encore être en mesure de se démarquer », a conclu Boivin.