(Brest) L’enquête judiciaire dans l’affaire de la spectatrice qui a provoqué la chute de très nombreux cyclistes du Tour de France avec sa pancarte samedi en Bretagne « avance bien », a assuré mardi le procureur de la République de Brest, Camille Miansoni.

« Les choses avancent bien et on espère arriver à élucider cet évènement dans un délai raisonnable », a assuré M. Miansoni, répondant à une question de la presse en marge d’une conférence de presse sur une autre affaire.  

« Après l’appel à témoins qui a été lancé dans la soirée, plusieurs témoignages ont été recueillis », a expliqué M. Miansoni. « Évidemment, il faut les recouper, il faut les vérifier », a-t-il ajouté, estimant que cela « prend un peu de temps ».

« Je ne peux pas donner plus d’éléments, on est confiants », a-t-il simplement ajouté, qualifiant de « rumeurs » les informations évoquant l’interpellation de la spectatrice.  

L’enquête judiciaire ouverte dans le cadre de cette affaire a été confiée à la brigade de gendarmerie de Landerneau, a-t-il précisé.

Samedi, lors de la première étape du Tour, une spectatrice qui agitait une pancarte en tournant le dos au sens de la course a été percutée par le peloton et a provoqué la chute de nombreux coureurs à 45 km de l’arrivée.

L’enquête a été ouverte pour « blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence », avait annoncé dimanche la gendarmerie du Finistère sur Facebook.

Les coureurs du Tour de France ont manifesté mardi leur mécontentement face à la multiplication des chutes, en mettant pied à terre pendant une minute, 500 m après le départ de la 4e étape entre Redon et Fougères.