Le cycliste professionnel canadien Michael Woods s’est engagé à une saison carboneutre en 2021

« Le cyclisme est une façon incroyable de se déplacer, d’explorer, de rester en forme et a très peu d’impact direct sur l’environnement, a mentionné l’Ottavien de 34 ans dans un communiqué. Vous pouvez parcourir des centaines de kilomètres à un rythme qui vous permet de vraiment profiter de la nature, tout en ne contribuant pas à son déclin.

« Mais comme cycliste professionnel, c’est une autre histoire. Je prends régulièrement l’avion pour les courses et j’ai un convoi de voitures et de camions qui suivent chacun de mes mouvements. Je m’assois dans un autobus massif à la fin de chaque étape, et je passe à travers d’innombrables bouteilles en plastique et emballées. Je consomme de grandes quantités de nourriture, y compris beaucoup de viande, et je porte beaucoup plus de vêtements que la personne moyenne.

« J’adore mon travail, mais il est difficile de nier que le coût de ma performance et son impact sur la planète sont importants. »

Woods, qui s’aligne pour l’équipe Israël Start-Up Nation, a ajouté qu’il avait été inspiré par des conversations avec l’ancien coureur professionnel Christian Meier, qui possède désormais un magasin de vélos à Gérone, en Espagne.

« Cela m’a amené à considérer mon style de vie personnel et professionnel à l’aide du calculateur d’empreinte carbone du World Wildlife Fund », a dit Woods.

Il a utilisé sa saison 2019 pour faire les calculs, qualifiant cela d’une expérience révélatrice.

Woods a noté que la personne moyenne vivant dans une région similaire émet environ 12 à 24 tonnes de CO2. Compte tenu de ses déplacements et des véhicules d’assistance qui l’aidaient lors des courses, Woods a estimé que son empreinte carbone totale était de 60 tonnes de CO2, dont 33 peuvent être attribuées à ses déplacements liés aux courses.

Woods a ajouté que lui et sa femme Elly, qui vivent en Espagne avec leur jeune fille, marchent ou se déplacent principalement à vélo quand ils sont à la maison. Et ils essaient de faire leurs achats localement.

« Cependant, la quantité de vêtements et de produits que je consomme lors des courses et à l’entraînement, et le nombre de mes déplacements sont les principaux facteurs qui contribuent à mon impact sur le climat de la planète. C’était très dérangeant pour moi d’en prendre conscience, et je me rends compte que pour aller de l’avant, je dois apporter de sérieux changements à mon mode de vie. »

Cela inclut des choses simples comme renoncer aux ustensiles en plastique et payer pour compenser les émissions de carbone. À cette fin, Woods s’engage à contribuer aux organisations visant à financer une transition vers une économie carbone zéro net.

Woods doit prendre part au Tour de la Catalogne, qui commence lundi et se termine le 28 mars.