(Clermont-Ferrand) Scénario imprévisible à l’arrivée dans la ville des frères Lumière : les coureurs du Tour de France ont pris le départ de la 14e étape samedi à Clermont-Ferrand, en direction de Lyon pour 194 kilomètres de course, où puncheurs et sprinteurs ont un rôle à jouer.

À 13 h 18 (à 7 h 18, heure de l'Est) sous un soleil radieux et des températures en hausse, un peloton de 158 éléments s’est élancé vers la capitale des Gaules, emmené par le maillot jaune Primoz Roglic mais sans Romain Bardet, contraint à l’abandon la veille au soir après sa chute brutale en milieu d’étape.

La scène finale attendue à Lyon, avec ses deux bosses, la côte de la Duchère (1,4 km à 5,6 %) puis la côte de la Croix-Rousse (1,4 km à 4,8 %), peut permettre aux puncheurs, comme Julian Alaphilippe ou Marc Hirschi, tous deux déjà vainqueurs d’étape, de jouer les premier rôles.

« Le final est très dynamique, dans le style de Milan-Sanremo », analyse l’architecte du parcours, Thierry Gouvenou.

Les finisseurs capables d’encaisser les pentes, comme Peter Sagan et surtout l’homme en forme de ce Tour de France, Wout van Aert, déjà lauréat de deux étapes, pourraient aussi être tenter d’éliminer les sprinteurs rivaux pour se disputer la victoire.

En cas de rythme élevé dans la première partie de l’étape, le col du Béal (10,2 km à 5,6 %) et la côte de Courreau (4 km à 5,7 %), Caleb Ewan et Sam Bennett, les plus en vue sur les sprints massifs depuis le départ à Nice pourraient être décrochés et ne plus pouvoir rentrer. Arrivée prévue à Lyon vers 17 h 57 (moyenne calculée à 42 km/h).