(Saint-Martin-de-Ré) L’étape des îles entre Oléron et Ré, remportée par Sam Bennett, était aussi celle des ronds-points, mardi, sur le Tour de France : en moyenne, un de ces aménagements routiers tous les deux kilomètres.

Le parcours, d’un grand esthétisme le long du littoral de la Charente-Maritime, a suscité des réactions contrastées. À l’image du Belge Wout Van Aert, déjà vainqueur de deux étapes, qui l’a qualifié de « dangereux par endroits » à cause du nombre d’obstacles sur la route, qui a vu plusieurs coureurs être pris dans des chutes.

Un total record de 184 points sensibles a été traité par les équipes techniques des Départements de France (ADF), qui précèdent la course et sécurisent la route. Notamment, les 78 carrefours giratoires, 5 passages à niveau et nombre de ralentisseurs.

Ils ont plus que doublé depuis 1996

Les ronds-points, qui sont répertoriés et comptés sur le Tour depuis 25 ans, ne cessent de proliférer. De 190 en 1996, leur nombre est passé à près de 500 cette année.

« Près de 500 panneaux ont été posés par les équipiers de l’ADF sur l’étape, deux fois plus que de coutume », a précisé l’équipe technique.

Les aménagements urbains sont de manière générale en constante augmentation. Le nombre de panneaux installés pour les signaler aux coureurs a été multiplié par quatre pour atteindre 4354 sur l’ensemble du Tour 2020.