L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a annoncé vendredi qu'elle n'ouvrait pas de procédure disciplinaire à l'encontre de l'Américain Lance Armstrong, septuple vainqueur du Tour de France.

Le Texan avait fait l'objet d'un rapport de la part du médecin contrôleur pour ne pas être resté en permanence sous sa surveillance, lors du contrôle inopiné effectué le 17 mars.

Armstrong, de retour de l'entraînement, avait expliqué avoir seulement voulu vérifier que tout était en règle, le temps de prendre sa douche.

Le collège de l'AFLD, réuni jeudi, «a décidé de prendre en considération les explications écrites du sportif et, en conséquence, de ne pas ouvrir de procédure disciplinaire à son encontre pour ces faits», a annoncé l'agence française antidopage par la voie d'un communiqué de presse.

«L'analyse des prélèvements urinaires et sanguins de M. Lance Armstrong n'a pas révélé d'anomalie. Il n'a pas été procédé à l'analyse de l'échantillon de ses cheveux», a ajouté l'agence française.

Quelques minutes plus tôt, l'Américain s'était exprimé sur sa messagerie à propos de l'affaire de la douche, la «shower gate»: «Le dossier est refermé, aucune pénalité, les échantillons sont propres.»

L'annonce de l'AFLD ouvre totalement la voie réglementaire à la participation d'Armstrong au Tour de France qui commencera le 4 juillet à Monaco. Le Texan a raccroché le vélo au soir de sa septième et dernière victoire en 2005 avant de revenir à la compétition cette année.

Avant le Tour, Armstrong, qui se remet de sa fracture de la clavicule droite suite à sa chute fin mars au Tour de Castille et Leon en Espagne, a prévu de courir le Giro (9 au 31 mai). Dans cette optique, il est allé s'entraîner à Aspen, dans le Colorado, pendant une dizaine de jours.

La polémique sur le contrôle subi en France avait été attisée par les craintes du coureur américain d'être «empêché de courir le Tour». «Je trouve incroyable d'avoir été testé 24 fois sans incident et que le premier test fait en France donne lieu à d'outrageuses accusations et des fuites négatives dans la presse», avait-il déclaré le 10 avril dans une vidéo diffusée sur le site de sa fondation.