Lance Armstrong prévoit de courir au printemps prochain les classiques du printemps, hormis Paris-Roubaix, pour son retour à la compétition après plus de trois ans d'arrêt.

Le septuple vainqueur du Tour de France, qui laisse toujours planer le doute sur sa participation à la Grande Boucle 2009, a précisé les détails de son programme avant le Giro au site spécialisé cyclingnews à l'occasion d'essais en soufflerie auxquels il a procédé à San Diego.

Outre les classiques, entre autres le Tour des Flandres, le Texan compte s'aligner au départ du Critérium internationale, une épreuve d'ASO (Amaury Sport Organisation) qui organise également le Tour de France, et le Circuit de la Sarthe.

En début de saison, Armstrong a prévu de reprendre en janvier au Tour Down Under en Australie puis de disputer en février le Tour de Californie.

Âgé de 37 ans, le détenteur du record des victoires dans le Tour a annoncé en septembre son retour à la compétition pour 2009 sous le maillot de la formation Astana dirigée par Johan Bruyneel, le Belge avec lequel il a fait équipe à partir de fin 1998.

«Tension»

«J'irai en Italie (Giro), au Tour des Flandres, à toutes les classiques (excepté Paris-Roubaix), au Tour de Californie, au Critérium international, au Circuit de la Sarthe», a déclaré Armstrong cité par le site internet en précisant à propos du Tour de France: «Il ne faut pas croire que nous jouons avec eux (les organisateurs du Tour) ou les supporteurs. Simplement, nous ne sommes pas encore prêts à prendre une décision.»

«Je sais qu'il y a de la tension avec les supporteurs français, avec les médias français et une certaine tension avec les organisateurs», a ajouté le coureur américain en précisant qu'il ne tenait pas à l'affronter maintenant et peut-être même pas en juillet, date du prochain Tour.

À propos de ce climat anti-Armstrong qui existerait en France, l'ancien champion du monde (1993) a estimé: «Je pense que c'est (dû à) la façon de courir le Tour, l'approche méthodique et 'robotique' de la course, sans montrer d'émotion, de souffrance. Ce n'est pas un style populaire en France. Pour eux, le panache, c'est le gars qui souffre en balançant son vélo comme s'il allait tomber. Je n'ai jamais trouvé que c'était une façon efficace pour essayer de gagner.»