Eric Boullier, le directeur de l'écurie Renault F1, qui deviendra en 2011 Lotus Renault GP, a qualifié d'«énorme boost» l'arrivée de Lotus dans le capital de la structure, mercredi dans un entretien avec l'AFP.

«C'est avec un grand sourire que je vois arriver Lotus. C'est une excellente nouvelle, un énorme boost. Avoir un nouveau sponsor principal pour sept ans nous apporte une stabilité et une visibilité sur le long terme qu'on a rarement en F1. C'est ce que nous voulions», a affirmé le Français.

L'arrivée de la marque de voitures de sport, propriété du constructeur malaisien Proton, avec qui «des discussions étaient en cours depuis l'été dernier», selon Eric Boullier, s'accompagne d'une «sérieuse» quantité d'argent pour l'équipe, qui ouvre de «nouvelles perspectives».

«Pour se positionner en tant que top-team, il faut avoir les moyens à court terme, à moyen terme et à long terme. Si on dit à nos salariés +vous serez virés si nous ne gagnons pas+, ils ne seront pas motivés. (Le partenariat avec Lotus) leur permet d'être plus créatifs», a-t-il expliqué.

Renault, de son côté «n'est plus propriétaire de l'écurie», a remarqué M. Boullier, mais «ils nous ont donné la permission de garder leur nom» et «ils nous fournissent les moteurs».

Côté objectifs, Lotus Renault vise «podiums et victoires» en 2011, a indiqué Eric Boullier. Robert Kubica, brillant cette saison, a dans ce but été confirmé pour l'année à venir. Le sort de son coéquipier Vitaly Petrov, dont la saison a été «aussi décevante qu'excitante», n'est toujours pas scellé, a-t-on précisé de même source.