L'écurie malaisienne Lotus, basée en Grande-Bretagne, a annoncé mardi qu'elle fêterait sa 500e course en Formule 1 à l'occasion du Grand Prix d'Europe 2010, qui se tiendra dimanche à Valence, en Espagne.

«Cela sera très spécial d'aider ce nom fameux à franchir ce jalon. Je suis très honoré d'en faire partie», a réagi l'Italien Jarno Trulli, l'un des pilotes de l'écurie en 2010.

 

«C'est évidemment un week-end historique pour Lotus. Et je pense que nous commençons à faire justice à ce qui s'est passé avant nous», a poursuivi son coéquipier, le Finlandais Heikki Kovalainen.

 

Lotus, qui avait quitté la F1 en 2004 après plusieurs saisons décevantes, est revenue dans la discipline en 2010, accompagnant les nouveaux entrants Virgin et Hispania, qu'elle distance largement en termes de performances depuis le début de l'année. Ce retour doit beaucoup à la Malaisie. Le constructeur national Proton avait sauvé le petit constructeur britannique de bolides de la faillite en 1996. Treize ans plus tard, entrepreneurs et gouvernement malaisiens ont investi ensemble pour tirer profit de l'image de Lotus.

 

Si Trulli et Kovalainen n'ont pour l'instant inscrit aucun point, leur monoplace reprend à chaque course du terrain aux structures plus expérimentées que sont Toro Rosso ou Sauber. Lotus pensait même dépasser la petite équipe italienne au dernier GP du Canada, ce qui ne s'est pas produit, loin s'en faut.

 

En 499 GP disputés, Lotus a remporté 79 victoires, 7 titres constructeurs et 6 sacres pilotes avec Jim Clark (1963 et 1965), Graham Hill (1968), Jochen Rindt (1970), Emerson Fittipaldi (1972) et Mario Andretti (1978). Ayrton Senna y a aussi fait ses armes de 1985 à 1987.

 

L'écurie est basée à Norfolk, en Grande-Bretagne, à une quinzaine de kilomètres de l'usine de production des Lotus de série, qui n'a toutefois pas de lien avec l'écurie de Formule 1.