L'accrochage entre Mark Webber et Sebastian Vettel, au 40e tour du Grand Prix de Turquie, a fait couler beaucoup d'encre. Une réunion d'urgence a permis de rétablir les ponts entre les deux pilotes, mais chacun continue de rejeter la responsabilité de l'accrochage sur l'autre.

Rappelons que Vettel a tenté de doubler Webber au bout de la ligne droite du circuit d'Istanbul, à très haute vitesse, alors que les Red Bull étaient en tête de la course. Passant par l'intérieur, il a accroché son coéquipier en tentant de reprendre sa ligne de course.

 

«Tout s'est passé très rapidement, a expliqué Vettel. Je suis très bien sorti du virage et, avec l'aspiration, je me suis vite retrouvé aux côtés de Mark. Je l'avais passé et commençais à reprendre ma ligne à droite quand nos voitures se sont touchées. J'étais pourtant en tête et c'est au meneur de choisir sa ligne de course...»

 

Webber n'a évidemment pas la même lecture de l'incident. «J'étais en tête, il s'est porté à ma hauteur à gauche, mais a soudainement braqué à droite pour me heurter, a expliqué l'Australien. Ce genre de chose peut arriver en course, mais ça n'aurait pas dû arriver.»

 

Les images de la télévision semblent donner raison à Webber, d'autant plus que Vettel arrivait trop vite dans le virage suivant la ligne droite et qu'il aurait eu de la difficulté à tourner normalement.

 

Tout autant que ses pilotes, la direction de l'équipe Red Bull a paru partagé sur la responsabilité de l'accident. Si la manoeuvre de Vettel a été jugée trop risquée, on a reproché à Webber de ne pas avoir laissé assez de place à son coéquipier.

 

L'harmonie «retrouvée» de l'équipe Red Bull volera-t-elle en éclats à la première occasion?

 

Les paris sont ouverts.