Ferrari vit un cauchemardesque 800e week-end de Formule 1, Felipe Massa et Fernando Alonso s'étant qualifié en 8e et 12e position du Grand Prix de Turquie, samedi sur le circuit d'Istanbul Park.

«Ce n'est certainement pas la position dans laquelle nous voulions débuter le 800e GP de l'histoire de la Scuderia. Mais nous devons être honnêtes et admettre que nos performances n'ont pas rejoint nos attentes», a observé le directeur de l'écurie, Stefano Domenicali.

 

«Nous devons réagir immédiatement, à commencer par la course de dimanche, pour ramener autant de points que possible à la maison. Ensuite, nous devrons accélérer le développement de nos voitures pour être compétitifs sur chaque type de circuit», a poursuivi l'Italien.

 

«Felipe a fait le maximum. Fernando n'a pas connu une Q2 parfaite. Il a manqué la dernière partie des qualifications. Quand les écarts sont si proches, il en faut très peu pour être dedans ou dehors», a-t-il estimé.

«Felipe et moi voulions être mieux placés sur la grille pour faire le cadeau d'un bon 800e GP à l'écurie. Malheureusement, nous partons 8e et 12e. Ce va être difficile de ramener la victoire. Mais on ne sait jamais. Peut-être qu'il se passera quelque chose au départ et qu'on finira devant», a observé Alonso.

 

Visé par Domenicali, l'Espagnol a reconnu «finir 12e parce qu'(il) le mérite», ajoutant toutefois: «J'ai fait trois tours en 1 min 27 et 500/1000e (à 1,3 sec de la pole position de Webber), je n'ai pas pu faire mieux. Certains ont une meilleure voiture que la nôtre».

 

Massa, près d'une demi-seconde plus rapide qu'Alonso en Q2, a également manifesté son impuissance: «Nous sommes plus lents que nos rivaux. Nous devons travailler très dur pour recommencer à nous battre pour les premières places. Même sur une piste que j'aime beaucoup, je n'ai pu faire mieux que 8e.»

 

Le Brésilien, dont la F10 sera frappé d'un autocollant 800 ce week-end, s'est imposé trois fois en quatre éditions du Grand Prix de Turquie.