Le septuple champion du monde Michael Schumacher (Mercedes) a regretté mercredi à Monaco, où se déroulera dimanche le Grand Prix éponyme, que la première partie des qualifications (Q1) ne se tienne pas en deux parties, en raison du grand nombre de monoplaces en piste.

«Si on divise la longueur de la piste, soit 3,6 km par le nombre de voitures, 24, on arrive à une voiture tous les 200 mètres. Ce n'est pas beaucoup en qualifications», a-t-il remarqué.

«Nous avions suggéré de scinder la Q1 en deux groupes, chacun ayant 10 minutes. Mais certaines équipes ont préféré avoir le chaos, et en tirer profit plutôt que d'avoir une qualification raisonnablement propre. On verra qui devra en souffrir ou pas», a déploré l'Allemand, qui a estimé partir dans «l'inconnu» à Monaco.

«Si on regarde Barcelone, ça ne sert à rien de parler de victoire. On était assez loin derrière. En Chine, si l'on regarde les performances de Nico (Rosberg, son coéquipier), on était assez proche. Donc qui sait ce que cette piste et cette combinaison nous offriront?», s'est-il interrogé.

«On était tous surpris chez Mercedes de voir ce que nous avons montré à Barcelone. Il y avait une grande différence (avec les Red Bull), que nous avons en partie comprise, et en partie non. C'est un peu l'inconnu.

 

Parce que cette piste est tellement spéciale. Elle ne ressemble à aucune autre de celles par lesquelles nous sommes passés jusqu'à maintenant», a poursuivi «Schumi».

Après un début de saison décevant, le septuple champion du monde, revenu en F1 après trois ans d'absence, a effectué une première belle course au GP d'Espagne, terminé en 4e position, a une minute toutefois du vainqueur Mark Webber, dont la Red Bull était bien plus véloce que sa Mercedes.

Homme de tous les records, Michael Schumacher, 41 ans, a remporté sept championnats (1994, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003 et 2004) en 16 saisons, de 1991 à 2006, pour 91 victoires et 68 pole positions et un total de 1369 points.