Le pilote espagnol de Renault Fernando Alonso a minimisé dans une interview mardi soir à la radio Cadena SER l'affaire des insultes racistes lancées début février contre le pilote britannique Lewis Hamilton lors d'essais de F1 près de Barcelone.

«Peut-être a-t-on exagéré (à ce sujet). Je me souviens d'avoir gagné à Monza (en Italie) et les gens me faisaient des bras d'honneur. C'est le sport», a déclaré Alonso, selon une retranscription de l'interview publiée mercredi sur le site Internet de la SER.

Dans une version plus détaillée de ces déclarations publiée par le quotidien sportif AS, Alonso précise toutefois que si ces insultes ont bien été proférées, «il faut les condamner catégoriquement».

Ces incidents sur le circuit de Montmelo contre le pilote McLaren-Mercedes avaient soulevé de vives protestations en Grande-Bretagne et amené le Fédération internationale de l'automobile (FIA) à lancer une campagne antiracisme.

Depuis, Hamilton n'a plus connu de tels problèmes, tant sur le circuit d'essais de Jerez (sud) qu'à Montmelo, où il se trouve cette semaine avec les autres pilotes de F1 dont Alonso.

Ce dernier est passé chez Renault après avoir connu une saison difficile en 2007 chez McLaren, où il était en concurrence avec Hamilton. Il a précisé à la SER que ses relations avec le pilote britannique étaient «inexistantes» et qu'il ne parlait plus à Ron Dennis, le patron de l'écurie britannique.

Alonso s'est enfin montré à nouveau pessimiste pour la saison 2008 qui s'ouvre prochainement, estimant qu'il n'avait que 30% de chances de remporter le titre avec Renault.