«Nous respectons le droit de chaque équipe à avoir leurs propres vues et opinions, mais nous, chez Toro Rosso, nous sommes totalement satisfaits de notre situation absolument légale: nos voitures sont conformes avec l'ensemble des exigences du règlement», a déclaré le président et copropriétaire de Toro Rosso, Gerhard Berger.

«Nous respectons le droit de chaque équipe à avoir leurs propres vues et opinions, mais nous, chez Toro Rosso, nous sommes totalement satisfaits de notre situation absolument légale: nos voitures sont conformes avec l'ensemble des exigences du règlement», a déclaré le président et copropriétaire de Toro Rosso, Gerhard Berger.

Chez Super Aguri, on reconnaît avoir reçu «par fax vendredi soir» la notification officielle de l'action intentée par Spyker, mais on attend «le bon moment pour faire des commentaires».

En attendant, Super Aguri et Toro Rosso se préparent pour la prochaine épreuve programmée le 8 avril en Malaisie sur le circuit de Sepang. De mardi à jeudi, ces deux écuries participent à des essais privés sur le tracé malaisien.

Du côté de Spyker, on a confirmé avoir demandé «l'arbitrage» de la chambre de commerce de Lausanne, en Suisse, compétente pour se prononcer sur les litiges relatifs aux accords Concorde qui régissent les aspects commerciaux de la F1.

«Maintenant que la justice est saisie, nous ne faisons plus de commentaires sur ce sujet», a dit à l'AFP une porte-parole de l'écurie néerlandaise qui ne s'attend cependant pas à une décision avant le Grand Prix de Malaisie.

Spyker reproche à Super Aguri et Toro Rosso de contrevenir au règlement de la F1 en utilisant un châssis «client» et non le sien propre : la Super Aguri SA107 utilise un châssis Honda de 2006 tandis que la Toro Rosso STR2 utilise le châssis de la Red Bull RB03.

Dans le cas de Red Bull et Toro Rosso, on estime être en conformité avec le règlement car les deux écuries achètent leur châssis auprès d'un tiers, Red Bull Technology.

Avant le Grand Prix d'Australie, en ouverture de la saison le 18 mars, Spyker avait déjà dénoncé auprès de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) la légalité des monoplaces Super Aguri, mais la plainte avait été rejetée pour des raisons de délai.