Le Britannique Bernie Ecclestone, patron et grand ordonnateur de la Formule 1, a estimé samedi que le pilote allemand Michael Schumacher était une «superstar», mais déploré le fait qu'il n'était pas toujours très «accessible» aux médias.

Le Britannique Bernie Ecclestone, patron et grand ordonnateur de la Formule 1, a estimé samedi que le pilote allemand Michael Schumacher était une «superstar», mais déploré le fait qu'il n'était pas toujours très «accessible» aux médias.

Le septuple champion du monde, qui mettra fin dimanche à sa carrière à l'issue du Grand prix de Sao Paulo, fait partie des «superstars qu'on peut compter sur les doigts d'une main», a écrit Ecclestone dans les colonnes du quotidien allemand Die Welt.

«Il faut davantage que des records pour être une superstar, a estimé le patron de la F1. Il faut du charisme, de la grandeur et de la personnalité», a souligné Ecclestone, pour qui les autres superstars s'appellent Ayrton Senna, Mohammed Ali, Michael Jordan et Tiger Woods.

La Formule 1 «a survécu à chacun des coureurs, aussi grand soit-il, et elle survivra au départ de Schumacher», a ajouté Ecclestone, qui a fait part de son admiration pour l'ancien pilote brésilien Ayrton Senna, décédé en 1994 sur le circuit d'Imola.

«On ne peut comparer aucun des anciens pilotes de F1 à Michael Schumacher. Peut-être serait-ce possible avec Senna, a jugé Ecclestone. Senna était aussi passionné par ce qu'il faisait que Schumacher».

Toutefois, pour les médias, a déploré Ecclestone, le pilote allemand «n'était pas toujours aussi accessible que je me le serais imaginé. J'avais parfois le sentiment qu'il faisait sa propre interview, qu'il l'enregistrait et qu'une fois interrogé par quelqu'un qui souhaitait l'interviewer, il faisait défiler la bande de la cassette», a estimé Ecclestone.