La Fédération internationale de l'automobile (FIA) et l'Association des manufacturiers de Grands Prix (GPMA), l'entité regroupant quatre grands constructeurs automobiles, sont parvenus à un accord sur l'avenir de la Formule 1, indiquent-elles dans un communiqué reçu jeudi.

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) et l'Association des manufacturiers de Grands Prix (GPMA), l'entité regroupant quatre grands constructeurs automobiles, sont parvenus à un accord sur l'avenir de la Formule 1, indiquent-elles dans un communiqué reçu jeudi.

L'accord annoncé par Max Mosley, le président de la FIA, et Burkhard Göschel, responsable du GPMA et représentant du constructeur allemand BMW, porte sur «au moins cinq ans».

Il écarte désormais l'hypothèse du lancement d'un championnat concurrent de la F1, menace régulièrement évoqué ces dernières années par le GPMA, qui réunit les constructeurs automobiles Honda, BMW, Renault et DaimlerChrysler, Toyota s'étant désengagé en août.

«Il s'agit d'un accord capital, qui marque sans aucun doute un changement fondamental dans le fonctionnement de la F1», ont expliqué MM. Mosley et Göschel, cités dans le communiqué.

Selon les termes de l'accord qui prolonge de fait les accords Concorde expirant en 2007, les discussions sur les évolutions technologiques et règlements auront lieu désormais au niveau des directions des constructeurs et motoristes, et non plus des écuries.

Par ailleurs, l'accord met l'accent sur le développement des «moyens modernes d'économiser l'énergie pour refléter l'évolution de la demande automobile : il faut faire passer la F1 au 21e siècle».

«Le monde s'inquiète du réchauffement de la planète, il fallait que la F1 s'en préoccupe aussi, sinon elle aurait pu disparaître», a précisé M. Mosley.