Si le championnat se décidait au baromètre de la confiance, Fernando Alonso serait largement titré devant Michael Schumacher. Alors que l'Espagnol martèle ses certitudes, l'Allemand joue du verbe avec prudence.

Si le championnat se décidait au baromètre de la confiance, Fernando Alonso serait largement titré devant Michael Schumacher. Alors que l'Espagnol martèle ses certitudes, l'Allemand joue du verbe avec prudence.

«Entre Renault et nous, je crois que le niveau est très proche en cette fin de saison, avance le pilote Ferrari. Tout dépendra des caractéristiques du circuit et des pneus, à condition de trouver les bons réglages. Il faudra voir qui s'en tirera le mieux à ce petit jeu.»

En deux participations à Shanghai, l'Allemand n'a jamais réussi à terminer mieux qu'en 14e position. Il compte bien se rattraper cette fois-ci. «Oui, ça devrait aller mieux. Je n'ai pas d'attraction particulière pour ce circuit, mais disons que, cette fois, il n'y a aucune raison pour que nous ne soyons pas compétitifs.»

Détendu, souriant, le septuple champion du monde semble serein depuis l'annonce de sa retraite prochaine, qui n'a pourtant pas calmé l'ardeur de ses fans: «Ceux qui pensaient qu'après l'annonce de ma retraite, les gens me laisseraient en paix se trompaient; c'est au contraire maintenant que je suis bombardé de questions sur mon futur!»

L'Allemand en a profité pour balayer les rumeurs véhiculées par la presse allemande et qui le voient revenir en 2008 chez McLaren-Mercedes. «Je ne pense pas qu'il serait très subtil d'annoncer sa retraite et de songer immédiatement à revenir», a-t-il avancé avec un air moqueur.