Chez Ferrari, ce matin, les mines étaient aussi grises que le ciel nippon. Pris dans la queue d’un typhon, la région de Suzuka a été inondée par de terribles averses pendant toute la journée de jeudi et toute la nuit qui a suivi. Et comme le Grand Prix de Chine l’a souligné, les pneus Bridgestone ne soutiennent pas le rythme de leurs rivaux Michelin.

Chez Ferrari, ce matin, les mines étaient aussi grises que le ciel nippon. Pris dans la queue d’un typhon, la région de Suzuka a été inondée par de terribles averses pendant toute la journée de jeudi et toute la nuit qui a suivi. Et comme le Grand Prix de Chine l’a souligné, les pneus Bridgestone ne soutiennent pas le rythme de leurs rivaux Michelin.

La pluie a continué toute la matinée d’hier. La première séance d’essais libre, entre onze heures et midi, s’est jouée sur une piste détrempée. Les pneus Bridgestone qui équipent les Ferrari n’étant pas très en forme dans de telles conditions, les deux pilotes de la Scuderia se sont abstenus d’y tourner.

Au terme de cette première heure, c’est le Britannique Anthony Davidson, sur Honda, qui a signé le meilleur chrono devant le Suisse Neel Jani (Toro Rosso) et Sebastian Vettel (BMW Sauber). Les dix pilotes (seulement) qui prirent part à cette séance ont tous tourné avec des pneus «full wet».

L’après-midi venu, la pluie avait cessé de tomber , et la trajectoire a commencé à sécher. Mais les pilotes n’ont pu chausser les pneus «secs» qu’au cours du dernier quart d’heure d’essais. 15 minutes qui furent donc très intenses, avec des chronos qui n’ont pas arrêté de dégringoler, passage après passage.

Au moment de l’abaissé du drapeau à damier, c’est l’Italien Giancarlo Fisichella qui s’est adjugé le meilleur chrono, devant Felipe Massa, Michael Schumacher et Fernando Alonso. Les deux pilotes Renault et les deux pilotes Ferrari se retrouvent ainsi entrelacés en tête du classement, un témoignage de plus qui montre combien les performances des deux écuries rivales sont proches – même si les voitures n’ont pas suffisamment tourné pour que les chronos soient réellement significatifs.

Fernando calme le jeu

Après ses déclarations du début de la semaine, reprises lors de son point de presse de jeudi, au cours duquel il a vertement critiqué son écurie – l’accusant de l’avoir laissé tombé au Grand Prix de Chine -, Fernando Alonso a cru bon de tempérer ses propos, hier : «J’ai été surpris par le nombre de réaction que mes propos d’hier ont suscité, a-t-il déclaré après les essais. J’avais clairement dit que c’étaient mes propos personnels. Je m’en suis expliqué avec l’écurie et avec Fisico, il n’y a aucun problème.»

Demain, la météo annonce une accalmie. Le Grand Prix du Japon devrait se jouer par beau temps. Les gens de Ferrari peuvent respirer.