C'est maintenant une tradition qui se veut en quelque sorte le lancement du week-end de Grand Prix à Montréal. La journée portes ouvertes. L'an dernier, ils étaient 30 000 à avoir profité de l'occasion pour voir les bolides de Formule 1 de près. Cette année, on attendait une foule semblable.

C'est maintenant une tradition qui se veut en quelque sorte le lancement du week-end de Grand Prix à Montréal. La journée portes ouvertes. L'an dernier, ils étaient 30 000 à avoir profité de l'occasion pour voir les bolides de Formule 1 de près. Cette année, on attendait une foule semblable.

« Il y a eu des journées portes ouvertes depuis que je suis en poste, à l'exception de l'année 2000, explique Normand Prieur, chef de presse du Grand Prix. On demande aux écuries d'être prêtes à accueillir les gens et elles collaborent bien. » Red Bull et Torro Rosso, notamment, qui invitaient les gens à s'approcher pour se faire prendre en photo devant les bolides.

« C'est comme regarder des chirurgiens à l'oeuvre, illustre Geneviève Trudeau-Sénécal, de Carignan, en regardant les techniciens de Toyota préparer la monoplace de Jarno Trulli. Ça fait quatre ans que je viens à la journée portes ouvertes et c'est toujours aussi intéressant. »

« Je viens ici pour me mettre dans le bain, affirme Alain Lebel, de Beloeil, un habitué du Grand Prix depuis le milieu des années 1980. C'est sûr qu'on n'a pas grand-chance de voir des pilotes, mais j'y reviens tout de même à chaque année. »

Quelques pilotes sont malgré tout venus saluer les amateurs. Jacques Villeneuve a pris quelques minutes pour aller signer des autographes, Fernando Alonso s'est faufilé dans la foule avant de s'engouffrer dans les puits tandis que son coéquipier Giancarlo Fisichella s'est pointé dans les garages pour discuter avec les techniciens de Renault.

Pourrait-on voir plus de pilotes se montrer le museau dans les prochaines années? Peut-être, d'autant plus que les gens d'ici sont appréciés. « En Italie, par exemple, les tifosi sont parfois un peu trop enthousiastes, soutient Normand Prieur. Ici les gens sont disciplinés. »

Une autre bonne note pour le public montréalais!