Les organisateurs du Grand Prix de Turquie de Formule 1 ont décidé de faire appel de l'amende que leur a infligée la Fédération internationale de l'automobile (FIA) pour avoir utilisé la cérémonie du podium 2006 à des fins politiques, rapporte mardi la chaîne NTV.

Les organisateurs du Grand Prix de Turquie de Formule 1 ont décidé de faire appel de l'amende que leur a infligée la Fédération internationale de l'automobile (FIA) pour avoir utilisé la cérémonie du podium 2006 à des fins politiques, rapporte mardi la chaîne NTV.

À la suite d'une série de réunions, la Fédération turque des sports automobiles (Tosfed) et la co-organisatrice de l'événement (MSO) se sont mises d'accord pour faire appel afin d'obtenir une réduction de l'amende de cinq millions de dollars, précise la chaîne d'information, citant Baran Asena, PDG de MSO.

Selon NTV, la date limite pour faire appel était fixée à ce mardi.

M. Asena a indiqué que les organisateurs ne s'opposaient pas à l'amende mais à son montant qu'ils jugent «trop élevé».

Un Conseil mondial extraordinaire de la FIA a condamné le 19 septembre la Turquie pour avoir fait remettre devant 2,5 milliards de téléspectateurs la coupe au vainqueur, le Brésilien Felipe Massa (Ferrari), par le dirigeant de la République turque de Chypre du nord (RTCN), Mehmet Ali Talat.

Or la RTCN est reconnue uniquement par la Turquie, ce qui ne donne pas à M. Talat le statut requis de dirigeant international.

Les autorités sportives turques s'étaient plutôt soulagés par cette sanction, car le pays craignait de perdre son Grand Prix.

La RTCN proclamée en 1983, neuf ans après l'invasion du tiers nord de l'île par les troupes turques et sa partition en 1974, n'a jamais été reconnue par la communauté internationale, excepté Ankara.