Le jeune Allemand Sebastian Vettel, au volant de la troisième BMW Sauber, a réussi le meilleur temps de la 2e séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie, 15e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, vendredi à Monza, près de Milan.

Le jeune Allemand Sebastian Vettel, au volant de la troisième BMW Sauber, a réussi le meilleur temps de la 2e séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie, 15e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, vendredi à Monza, près de Milan.

Vettel, 19 ans et auteur déjà de la meilleure performance lors des essais matinaux, a bouclé le plus rapide de ses 29 tours en 1 min 22 sec 631/1000, devançant de 507/1000 de seconde son compatriote Michael Schumacher (Ferrari).

Pour le plus grand plaisir des milliers des supporteurs venus voir ce qui sera vraisemblablement l'une de ses dernières apparitions sur le mythique circuit italien, le septuple champion du monde a donc réussi le meilleur temps des pilotes qui doivent participer dimanche au GP. Schumacher devrait en effet annoncer dimanche sa retraite à l'issue de la saison.

Le champion du monde et meneur au championnat Fernando Alonso, souvent assez loin des meneurs le vendredi, a réalisé le huitième temps, en 1:24,577, au volant de sa Renault légèrement sortie de piste en deux occasions.

«Il est encore un peu trop tôt pour tirer quelque conclusion, nous ne sommes que vendredi et les choses peuvent encore changer rapidement, a prévenu Schumacher. Je ne pense pas que l'écart d'aujourd'hui va persister tout au cours de la fin de semaine.»

«L'écart semble toujours plus grand le vendredi, a repris Alonso. Nous avons fait des expériences avec nos pneus et le réservoir plein. J'avais un peu trop de sous-virage de sorte que je ne pouvais pas attaquer les virages comme j'aurais souhaité, mais je suis confiant que la voiture se comportera mieux demain (samedi).»

Alonso devance Schumacher par 12 points, avec encore quatre Grands Prix à disputer.

Schumacher, dont on prévoit l'annonce de la retraite après la course de dimanche, croit toujours être en mesure de mettre la main sur un huitième titre.

«Ce n'est pas impossible, a-t-il dit plus tôt cette semaine. Je pense que nous avons encore toutes les raisons de rêver aux deux (championnats des pilotes et des constructeurs).»

Dans ce dernier cas, Renault ne devance Ferrari que par deux points.