C'était la première journée du Grand Prix de Hongrie vendredi avec l'entrée en piste très attendue lors des essais libres du remplaçant de Jacques Villeneuve, Robert Kubica.

C'était la première journée du Grand Prix de Hongrie vendredi avec l'entrée en piste très attendue lors des essais libres du remplaçant de Jacques Villeneuve, Robert Kubica.

Le jeune Polonais n'a effectué que cinq tours lancés et il s'est placé, d'entrée de jeu, au niveau de Nick Heidfeld.

Dans le paddock, l'absence de Villeneuve a été de nouveau largement commentée suite aux premières réactions officielles de l'entourage du Québécois.

Joint au téléphone, Yann Lefort, l'attaché de presse personnel de Villeneuve, a confirmé que Villeneuve avait bel et bien déclaré forfait à cause de fortes migraines.

«Aujourd'hui encore, a-t-il dit, Jacques a des douleurs au cou et des maux de tête. Cela dit, il sera évidemment sur pied pour le prochain Grand Prix de Turquie fin août, et dans le baquet de sa voiture.»

Concernant la signature de Villeneuve en Nascar, Lefort a employé le mot «fantaisiste».

En piste, Kubica a connu une journée tranquille, couvrant 11 tours seulement. Était-ce suffisant pour apprendre une piste, faire un choix de pneus et trouver les bons réglages ?

«C'est un vendredi bien différent de ce dont j'ai l'habitude, a-t-il dit. En fait, je n'ai couvert que cinq tours lancés, les autres étant utilisés pour effectuer des départs. Cinq tours, c'est un peu juste, mais nous avons encore une heure d'essais libres demain matin et la qualification. Ça devrait aller.»

Même s'il a signé un temps proche de celui de Nick Heidfeld, Kubica n'en a pas tenu compte.

«Ça n'a pas d'importance à ce stade du week-end, a-t-il dit. Si demain je termine proche de lui, je serai évidemment satisfait mais il y a encore un long chemin à parcourir. Pour le moment, notre plus gros souci concerne les pneus car la température est beaucoup plus fraîche que prévue et ça ne va pas sans poser de problème. J'espère qu'il ne va pas pleuvoir afin que la piste puisse se couvrir de gommes, ce qui nous aiderait bien.

«Il est difficile de dire où nous serons demain car les conditions sont assez bizarres, a-t-il poursuivi. À Hockenheim, au terme de la première séance, j'avais beaucoup de difficultés pour garder la voiture sur la piste. Par contre, au terme de la seconde, j'étais en haut des feuilles de temps simplement parce que la température avait augmenté. J'espère que ça va se passer de la même manière demain.»