Le jeune Andrew Ranger a connu un vendredi beaucoup plus serein qu'à sa première expérience à Montréal. Sur le circuit Gilles-Villeneuve en 2005, il avait lourdement endommagé sa voiture lors de la première séance de qualifications, provoquant les grincements de dents du copropritaire de l'équipe Mi-Jack Conquest, Eric Bachelart. Cette fois, le pilote de Roxton Pond a signé le 7e temps en 1:22,655 et le sourire était de mise dans les paddocks de l'équipe.

Dans le coup

Le jeune Andrew Ranger a connu un vendredi beaucoup plus serein qu'à sa première expérience à Montréal. Sur le circuit Gilles-Villeneuve en 2005, il avait lourdement endommagé sa voiture lors de la première séance de qualifications, provoquant les grincements de dents du copropritaire de l'équipe Mi-Jack Conquest, Eric Bachelart. Cette fois, le pilote de Roxton Pond a signé le 7e temps en 1:22,655 et le sourire était de mise dans les paddocks de l'équipe.

«Je suis content, la voiture a vraiment l'air rapide et nous semblons dans le coup, a révélé Ranger. J'ai de la difficulté avec un virage — l'épingle — où je perds beaucoup de temps. C'est vraiment glissant à cet endroit. Je le réussis une fois sur 10.

«Nous allons travailler fort pour améliorer la voiture pour demain et je vais tenter de pousser un peu plus. Et comme il y aura plus de gommes sur la piste, ça devrait s'améliorer.»

Décevant! Alexandre Tagliani ne pouvait mieux résumer son état d'esprit après s'être contenté du 12e temps, vendredi, de la première séance de qualifications de l'épreuve Champ Car de Montréal.

La journée a été pénible pour le pilote de Lachenaie, lui qui avait une longue liste de récriminations pour ses équipiers de Team Australia. Problème de freinage, manque d'adhérence, sous-virage...

«La voiture n'est pas compétitive du tout. Notre plus gros problème se situe au freinage, a-t-il décrit. Je perds énormément de temps dans les virages car je suis incapable de freiner le plus tard possible, ce qui est essentiel pour réussir sur ce circuit. Quand je freine tard, les roues bloquent. J'ai détruit deux pneus comme ça aujourd'hui.»

«Tag» était d'autant plus désolé que si l'équipe a identifié les problèmes, cela ne veut pas dire qu'on parviendra à les solutionner.

«Nous savons d'où viennent les problèmes. Mais je vous mentirais si vous disiez que nous savons quoi faire pour améliorer la voiture. Si on le savait, on aurait apporté les correctifs dès la première séance.»

Quand on évoque avec lui l'idée de viser un Top-10 en qualifications, Tagliani bondit.

«Un Top-10 ne me satisfait pas. Je ne suis pas ici pour ça. Je connais cette piste comme le fond de ma poche. Si j'en suis réduit à songer à une place parmi les 10 premiers, c'est que nous avons un sérieux problème.»

Et dans ces circonstances, il n'est pas question pour lui de songer à une victoire dimanche. Sa meilleure performance à Montréal demeure une 4e position en 2003.

«C'est certain que ce serait le fun de gagner. Mais il faut être réaliste. Nous n'avons pas pour l'instant la voiture pour aspirer à la victoire.»

À moins bien entendu que la pluie se mette de la partie, comme les prévisions le redoutent.

«S'il pleut, cela devrait aider ma cause.»