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Sébastien Bourdais commente ses chances de victoire à Montréal
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Les pilotes francophones étaient accompagnés d'Oriol Servia, un Espagnol qui parle la langue de Jacques Villeneuve; de même que, représentant le championnat de Formule Atlantique, le Québécois Antoine Bessette et les Français Richard Philippe, le frère de Nelson, l'ancien coéquipier de Ranger, âgé de seulement 16 ans, et Simon Pagenaud, le meneur de la série.

Tous ont dit et répété leur bonheur de se retrouver dans un environnement francophone.

Assistaient aussi à cette conférence de presse, Bruno Junqueira, gagnant ici il y a deux ans, et le Torontois James Hinchcliffe, qui pilote en Formule Atlantique, tous deux évidemment en amour avec Montréal...

Voici un résumé des propos les plus pertinents entendus jeudi en vue des courses à venir.

Alexandre Tagliani : «Ce qu'on veut essayer de faire c'est ce qu'on a mal réussi depuis un certain temps, soit de capitaliser sur le fait qu'on a une excellente voiture, puisqu'on part toujours dans les cinq ou six premiers, et de commencer à marquer des points (...) On a descendu dans le classement assez rapidement mais on est encore à 15 ou 16 points de la quatrième place. Ce n'est pas impossible mais il faut vraiment commencer à terminer nos courses.

«Pour une raison quelconque, j'ai toujours été assez compétitif ici et on est venu prêt à plusieurs reprises de remporter l'épreuve. On a eu de petites malchances qui ont fait qu'on n'a pas pu terminer devant (...) S'il faut courir sous la pluie dimanche, ça devrait être intéressant.»

Andrew Ranger : «En fin de semaine, c'est Montréal, la famille, les amis, les commanditaires. Pour moi, c'est vraiment important de bien figurer. À 19 ans, j'étais supposé de participer à seulement quatre courses, mais finalement j'en suis à ma 11e. Je ne sais jamais si je serai là à chaque week-end et on travaille toujours pour avoir des commanditaires. Il reste quatre courses et j'espère qu'on va réussir à en trouver. C'est pour ça que je veux rester sur la piste! »

Sébastien Bourdais : «D'une façon assez surprenante, on avait 31 points d'avance en arrivant à Denver et malgré cet incident (avec Paul Tracy) qui nous coûte la deuxième place, on est reparti avec 32 points d'avance. C'est juste que le poursuivant le plus direct a changé de nom, de Justin (Wilson), on est passé à A.J. (Allmendinger).

L'équipe McDonald's est très motivée pour remettre les pendules à l'heure ici à Montréal. On est parti en pôle en 2005 et ça serait bien si on pouvait gagner parce que ça demeure une course un peu particulière pour moi. Etant Français au Québec, c'est un petit peu différent des autres courses. Mes deux coéquipiers en 2004 et 2005 ont récolté les fruits du travail de l'équipe et je pense que ce serait sympathique si c'était mon tour cette année! »

Orol Servia : «J'espère un bon show pour commencer. J'ai toujours beaucoup aimé le circuit et la ville ici. En 2003, je pensais que ce serait ma première victoire et j'ai fini deuxième, mais l'année dernière je l'ai fait. Cette année, ç'a été un peu difficile au début avec PKV mais je suis très content des progrès qu'on a faits. On s'est qualifié souvent dans les cinq premiers et je pense qu'on arrive ici à un moment très fort pour nous, sur un circuit que j'aime beaucoup. Parler de victoire serait de gros mots mais je pense qu'on va être dans la bataille pour le podium et si on fait tout bien on peut se retrouver sur la plus haute marche.»

Antoine Bessette : «J'étais pas mal certain d'être dans les gradins en fin de semaine. J'ai su ça il n'y a même pas deux jours (qu'il aurait un volant). J'ai beaucoup de travail à faire pour réussir à rattraper ces gars-là qui ont pas mal d'expérience au volant de leur voiture mais je vais m'arranger pour faire un bon show et être pas loin des autres.»

Simon Pagenaud : «C'est ma première participation à Montréal et je suis très, très content de venir ici. D'entendre tant de personnes parler français, ça fait plaisir. C'est un circuit très mythique pour moi vu que la F-1 vient ici. Je trouve le circuit magnifique. Sans aucun doute, Team Australia et moi-même devrions être compétitifs sur un circuit aussi rapide, comme on a pu l'être à Edmonton.

Richard Philippe : «J'adore Montréal (il a couru ici en Formule BMW), les fans nous supportent beaucoup et, encore une fois, entendre autant de personnes parler français, c'est bien.»

James Hinchcliffe : «Je suis content d'être ici, j'ai toujours adoré courir au Canada. Les autres courses au Canada n'ont pas été très bonnes pour moi et j'espère avoir plus de chance ici.»