Johanna Martinez n'aime pas trop les feux des projecteurs. Plutôt discrète, la femme de Jacques Villeneuve refuse d'ordinaire de s'entretenir avec les journalistes, mais hier matin, elle a accepté d'échanger quelques mots avec La Presse.

Johanna Martinez n'aime pas trop les feux des projecteurs. Plutôt discrète, la femme de Jacques Villeneuve refuse d'ordinaire de s'entretenir avec les journalistes, mais hier matin, elle a accepté d'échanger quelques mots avec La Presse.

Premier constat: elle ne s'intéressait pas une miette à la course automobile avant de rencontrer son futur époux l'hiver dernier. «Je ne suis pas du tout une fan de course. Je regardais un peu les courses quand j'avais huit ans, avec mon papa, mais sans plus. Je préférais le foot...»

Aujourd'hui, les charmes de la F1 la laissent toujours de glace. Si la Française de 21 ans suit Jacques Villeneuve à chacun des Grands Prix, c'est plus par amour que par passion pour les bolides à moteur. «Ce n'est pas un univers que j'aime spécialement. C'est le travail de mon époux et je le respecte. Si ça le rend heureux, ça me rend heureuse. Mais moi je ne trouve pas ça très intéressant. C'est pour ça que vais rarement sur les circuits.»

Johanna Martinez doit donner naissance au premier enfant du couple en octobre. Certaines s'inquiéteraient de voir le futur papa s'élancer en piste à plus de 300 km/h, mais pas elle. «Je ne suis pas du tout angoissée par la vitesse. Je ne suis pas de nature stressée... J'ai confiance en lui, je sais qu'il ne va pas aller se jeter dans le mur.»

Cette semaine, elle a vu son mari aligner les conférences de presse, les activités promotionnelles et les séances d'autographes. «Je ne réalisais pas la popularité de Jacques avant de venir au Canada. Je ne me rendais pas compte de l'importance de sa famille. Le public est très sympa. Il y a des gens très gentils qui viennent me voir, qui me félicitent. Ça me va que Jacques soit le centre d'attention, c'est son travail. Mais moi, je n'aime pas trop. C'est pour ça que je suis bien à l'hôtel aussi...»

La F1 a tout de même des avantages, dont celui de se retrouver à Montréal en juin... «C'est ma première visite ici, mais malheureusement, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me balader. Il me reste encore deux jours, puisqu'on quitte (pour Indianapolis) mercredi. Tout le monde me disait que j'allais adorer Montréal et, jusqu'à présent, c'est vrai. J'espère revenir bientôt pour visiter le reste du Québec.»

En hiver peut-être? «Ah, ça c'est mon seul problème avec le Canada! Dans ma tête, le Canada en hiver, c'est comme le pôle Nord. Mais j'imagine que c'est vivable. Je préfère le soleil et le sable au froid. Mais pourquoi pas un peu de neige? Il faudrait que j'essaie...»

Quand on lui demande si la grossesse se passe bien, elle refuse net de répondre. Danger, ne pas s'engager... Puis elle se détend. «Je veux protéger notre intimité familiale. La famille est très importante pour moi, c'est la chose la plus importante. J'ai deux demi-frères et nous sommes très proches. Nous n'avons pas la même mère, mais dans mon coeur, ce sont mes frères. Et c'est ce fort sentiment familial que je veux transmettre à mon enfant.»