Lewis Hamilton (Mercedes), vainqueur en Belgique à la fin août, a réussi le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie de Formule 1, vendredi après-midi sur l'Autodrome de Monza, juste devant son coéquipier Nico Rosberg et Sebastian Vettel (Ferrari).

Avec un chrono de 1:24,279, en pneus tendres, le double champion du monde anglais et actuel meneur du championnat a creusé un écart de 21 millièmes de seconde seulement sur Rosberg, papa depuis quelques jours d'une petite fille. En première séance, le matin, l'écart était d'une demi-seconde entre les pilotes des Flèches d'Argent.

Pour le plus grand plaisir des «tifosi» et d'un annonceur maison déchaîné, Vettel s'est hissé brièvement en haut de la feuille de chronos, puis il a terminé la séance au troisième rang, comme le matin, mais en ayant réduit de moitié son écart avec Hamilton: huit dixièmes, au lieu d'une seconde et demie.

Le top 5 a encore été complété par les deux Force India, mais dans l'ordre inverse: Sergio Pérez, 4e, devant Nico Hülkenberg, 5e, à une seconde seulement du meilleur chrono d'Hamilton, contre deux le matin en première séance.

La bonne surprise est venue des Lotus, dotées comme les autres monoplaces d'un minimum d'appui aérodynamique, pour rouler le plus vite possible (247 km/h de moyenne au tour). Romain Grosjean, 3e en Belgique, a pris la 7e place, devant son coéquipier Pastor Maldonado et derrière l'autre Ferrari de Kimi Räikkönen, 6e chrono des deux séances.

Dans le top 10 qu'elles occupent souvent depuis la saison dernière, les deux Williams ont devancé les deux Sauber-Ferrari, avantagées aussi par de nouvelles spécifications, apparues en Belgique, de leur moteur italien en progrès constant. En revanche, les Red Bull et les Toro Rosso sont restées très en retrait. Mais pas autant que les McLaren: Fernando Alonso 16e chrono, Jenson Button 19e chrono, en n'ayant bouclé que trois tours.

Dans le paddock, Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, est arrivé pour rencontrer, entre autres, les organisateurs de ce Grand Prix d'Italie qui vont continuer à négocier tout le week-end pour obtenir une remise sur le prix du plateau de F1 à partir de 2017. Ce n'est pas gagné, car «Bernie» l'a dit et redit: «Il n'y a pas de raison qu'ils paient moins cher que les autres organisateurs européens».