L'Allemand Nico Rosberg (Mercedes), déjà meilleur temps des deux séances de vendredi, a encore été le plus rapide dans la 3e séance d'essais libres du Grand Prix du Brésil de Formule 1, samedi matin sur le circuit d'Interlagos, à Sao Paulo.

Deuxième du Championnat du monde, Rosberg a bouclé 28 tours, le meilleur en 1 min 10 sec 446/1000, soit 114 millièmes de mieux que son coéquipier anglais Lewis Hamilton, leader du championnat avec 24 points d'avance sur lui.

Rosberg, très en forme ce week-end, a fait mieux que le chrono historique de Felipe Massa en 2004, dans une Ferrari, ce qui lui avait permis de partir en pole position. Cela reste le record du tour officiel jusqu'à ce qu'il soit éventuellement battu en qualifications samedi après-midi, s'il ne pleut pas.

Les deux pilotes Mercedes-AMG ont justement été rejoints, sous la barre de la minute et 11 secondes au tour, par ledit Massa (Williams), né il y a 33 ans dans la banlieue de Sao Paulo. Felipe Massa a devancé, comme vendredi, son coéquipier finlandais, Valtteri Bottas, et jouera sa carte à fond samedi en qualifications, l'écart avec les Mercedes pouvant être comblé si les conditions météo compliquent la séance prévue à partir de 14h00 locales.

Il faisait beaucoup moins chaud que vendredi après-midi (23°C dans l'air, 32°C sur l'asphalte) et la qualité de l'asphalte flambant neuf d'Interlagos a forcément joué sur la performance de Rosberg. Qui a bien l'intention de jouer sa carte à fond face à Hamilton, jusqu'au dernier tour du dernier GP de la saison, le 23 novembre à Abou Dhabi.

Derrière les deux Flèches d'Argent et les deux Williams, le Top 6 a été complété par la révélation de la saison, Daniel Ricciardo (Red Bull), et Jenson Button (McLaren). Après un vendredi pourri, le champion du monde 2009 a retrouvé le moral, sur un circuit où il a déjà gagné.

Les deux Force India n'ont pas brillé, signant les deux derniers chronos de la séance, mais le Mexicain Sergio Pérez, qui n'avait pas du tout roulé vendredi, a commencé à trouver ses marques. Il a aussi été rassuré vendredi par les propos de son patron, le flamboyant Vijay Mallya, qui va le garder en 2015 et souhaite même prolonger son contrat jusqu'à fin 2016.