Le Grand Prix du Japon de Formule 1 aura lieu jusqu'en 2018 sur le circuit de Suzuka, propriété du constructeur automobile Honda, a-t-on appris vendredi à Spa-Francorchamps, en marge du GP de Belgique prévu dimanche.

La prolongation du contrat de base a été signée jeudi à Londres par Bernie Ecclestone, le gérant de Formula One Management (FOM) et grand argentier de la F1, avec M. Hiroshi Soda, président de Mobility Land, la société gestionnaire du circuit japonais pour le compte de Honda.

«Il y a quelques petites modifications dans plusieurs domaines, dont l'aspect financier», a indiqué à l'AFP M. Soda. Il compte sur le retour de Honda en F1, à partir de 2015, pour relancer la fréquentation du GP du Japon sur un circuit que la plupart des pilotes apprécient beaucoup.

«Il n'y aura pas de gros investissement, car tout a été fait il y a cinq ans», a ajouté M. Soda. Il compte sur les nombreux fans japonais de F1, et de Suzuka, pour revenir au niveau du record de fréquentation de 2006: 160.000 spectateurs le dimanche, pour assister à la victoire de Fernando Alonso (Renault).

Depuis sa toute première édition en 1976, le GP du Japon a eu lieu 24 fois à Suzuka et quatre fois à Fuji (1976, 1977, 2007, 2008) qui est la propriété de Toyota, l'autre géant nippon de l'automobile mondiale.

Il n'y a plus de pilote japonais cette saison en F1, car Kamui Kobayashi a perdu fin 2012 sa place chez Sauber, malgré un podium historique (3e) au GP du Japon, début octobre à Suzuka.