En l'absence de Grand Prix cette année à Valence, Barcelone est l'unique étape espagnole du calendrier de F1 mais le premier rendez-vous européen. Sur une piste parfaitement connue de tous.

Le Grand Prix d'Espagne est réputé être une course très prévisible. En raison de sa configuration qui autorise peu de dépassements, dans un contexte où la Formule 1 réserve moins de surprises qu'autrefois. Les statistiques donnent raison à ce jugement. Dix des 11 derniers pilotes partis de la position de tête sur la grille ont décroché la victoire à Barcelone. Les qualifications de demain pourraient être cruciales, sinon décisives.

Pour favoriser justement les dépassements, la Fédération internationale de l'automobile a autorisé cette semaine deux zones DRS sur le circuit, entre les virages 9 et 10 ainsi que dans la ligne droite des puits.

Si cette course est réputée prévisible, c'est aussi peut-être parce que tous les pilotes connaissent le tracé comme leur poche. C'est entre autres à Barcelone que se tiennent chaque hiver les essais d'avant-saison. Même les nouveaux venus connaissent très bien la piste pour y avoir officié en tant que pilotes d'essai ou pour y avoir piloté dans des catégories d'accès à la F1.

Des pneus fournis

Cette piste étant particulièrement dure pour les gommes, Pirelli a fourni un pneu supplémentaire aux équipes. Ce nouveau jeu de pneus ne pourra être utilisé que pour les essais libres d'aujourd'hui. Le manufacturier italien veut inciter les écuries à rouler plus lors de ces séances, ce qu'elles ne faisaient pas pour économiser des pneus pour la suite de la fin de semaine.