La Fédération internationale de l'automobile (FIA) réfléchit à un système inspiré du permis à points pour sanctionner les pilotes de Formule 1 coupables d'écarts ou d'accrochages pendant les week-ends de Grand Prix, a révélé vendredi le site du magazine Autosport.

«Nous aimerions disposer d'un système comparable à celui des conducteurs de tous les jours, avec un certain nombre de points, et nous avons l'intention d'en parler avec les écuries mercredi prochain au Brésil», a affirmé le directeur technique de la FIA, Charlie Whiting, avant le GP des États-Unis.

L'idée de la FIA, c'est que les pilotes disposent, sur leur super-licence, d'un capital de points qui serait entamé, au fur et à mesure, par des incidents  aux essais, quand ils gênent un autre concurrent, ou au départ, quand ils en accrochent un pour essayer de gagner une place.

«Si le pilote épuise son capital de points, il sera suspendu pour une course. C'est le genre de système que nous souhaitons aborder avec les écuries», a ajouté Whiting, qui donne le départ de tous les Grands Prix et dirige l'équipe de commissaires sportifs et techniques de la FIA.

Les manoeuvres dangereuses font actuellement l'objet de pénalités plus ou moins lourdes, selon leur gravité, infligées pendant la course (10 ou 20 secondes, avec passage dans les puits) ou sur la grille de départ de la course suivante (5 ou 10 places, en cas de récidive).

Le Français Romain Grosjean (Lotus) a été suspendu pour une course cette saison, le GP d'Italie, après avoir provoqué un carambolage au départ du GP de Belgique.

D'autres, comme le Vénézuélien Pastor Maldonado (Williams) ou l'Allemand Michael Schumacher (Mercedes), à Monaco, après avoir signé la pole position, ont dû reculer de cinq places sur la grille de départ.