La sécurité pendant le Grand Prix de Bahreïn de F1 sera «sobre et discrète» mais elle comprendra un plan en vue d'éventuelles perturbations, telles que la présence de manifestants sur le parcours, a révélé un conseiller du ministre de l'Intérieur du Royaume du Golfe.

John Yates, un ancien commissaire adjoint au service de la police métropolitaine de Londres, a déclaré qu'il a examiné les plans en vue de la course du 22 avril. Il a révélé que les autorités veulent assurer une sécurité adéquate pour la plus grande manifestation sportive organisée au Bahreïn mais sans déployer une force excessive.

«Il est très souhaitable que le maintien de l'ordre se fasse de façon sobre et discret, a mentionné Yates. Mais s'il y a des problèmes, ils doivent être en mesure de réagir en conséquence. Les gens peuvent être assurés que si des problèmes surviennent, alors il y aura un plan pour y faire face, comme ce serait le cas pour tout autre événement public ailleurs dans le monde.»

La course de l'an dernier sur le circuit international de Bahreïn a été annulée en raison des protestations anti-gouvernementales. Les mesures de répression qui ont suivi ont fait au moins 50 morts.

Il y a encore des affrontements quotidiens entre manifestants et les forces de sécurité. Mais les dirigeants sunnites du pays ont l'intention de tenir la course pour montrer que le pays se remet des troubles. Les manifestants exigent toutefois que la course soit reportée jusqu'à ce que les dirigeants se penchent sur leurs récriminations au sujet des violations des droits de l'homme et d'une plus grande égalité pour la majorité chiite.

Yates a reconnu qu'il y a «des poches de violence» dans les villages chiites, mais a ajouté que «95%» de l'île du Golfe est sécuritaire. Il a mentionné que quelques manifestations d'opposition devraient être autorisées, mais il a averti du même souffle que toute tentative d'arrêter la course serait réprimée sévèrement.