Avant son départ de la présidence de la FIA, Max Mosley souhaitait attirer de nouvelles équipes en F1 en introduisant un plafond budgétaire. Il n'aura réussi qu'à moitié: trois nouvelles équipes seront du peloton, mais les grandes écuries ont réussi à écarter le contrôle des budgets pour l'instant.

On aura donc une situation paradoxale, avec quatre équipes de pointe bien armées, deux ou trois formations compétitives et au moins cinq écuries à la traîne assez loin derrière. Qu'on pense seulement que la formation Hispania (ex-Campos) n'a effectué aucun essai (zéro tour...) avant de débarquer à Bahreïn.

C'est un peu mieux chez Lotus et Virgin, mais même là on concède qu'il faudra compter les écarts en secondes et non pas en dixièmes ou en centièmes, au début de la saison.

Trois grands constructeurs se sont retirés depuis la saison dernière. BMW et Renault ont cédé leurs équipes à des repreneurs sérieux - Peter Sauber et Gérard Lopez - qui assurent leur survie. Toyota a tenté de faire de même, mais le Serbe Zoran Stefanovic n'a pas réussi à convaincre la FIA qu'il était vraiment prêt pour l'aventure, au grand dam de Jacques Villeneuve, qui aurait été le premier pilote de Stefan GP.

Côté pilotes, on comptera pas moins de cinq recrues, dont le Russe Vitaly Petrov (Renault) et l'Indien Karun Chandhok. 2010 marquera également le retour du nom Senna en F1 puisque Bruno, le neveu du grand Ayrton Senna, fera ses débuts à 26 ans chez Hispania.