En plus des nombreux changements de pilotes et d'écuries, la saison 2010 de Formule 1 présente plusieurs modifications aux réglements. En voici un survol.

La fin des ravitaillements en essence

 

On ne pourra plus faire le plein en course et les voitures prendront le départ avec une charge de 240 litres d'essence! La variation de poids sera donc importante en cours de course et les pilotes devront s'adapter au comportement variable de la voiture, d'autant plus qu'elle est maintenant plus longue - pour accomoder les plus gros réservoirs - et qu'elle roule sur des pneus avant plus étroits. Notons que tout le monde devra s'arrêter au moins une fois puisque les pilotes devront utiliser deux types de pneus différents en cours d'épreuve.

 

Plus de points pour plus de monde !

 

Un nouveau barème de points a été adopté pour favoriser les vainqueurs, tout en récompensant un plus grand nombre de concurrents. Désormais, les points seront attribués dans l'ordre suivant: 1er: 25 points; 2e: 18; 3e: 15; 4e: 12; 5e: 10; 6e: 8; 7e: 6; 8e: 4; 9e: 2; 10e: 1.

 

19 GP, la saison sera longue...

 

Avec le retour du Grand Prix du Canada et la création d'un Grand Prix de Corée, le calendrier du Championnat 2010 va s'étendre du 14 mars au 14 novembre avec pas moins de 19 courses. La saison sera donc très longue et les pilotes devront faire preuve d'une grande endurance.

 

Qualifications: tout le monde à fond!

 

La disparition des ravitaillements en essence a permis de réintroduire des qualifications « à armes égales », puisque tout le monde pourra refaire le plein avant la course et donc rouler avec très peu d'essence en qualifications. Toujours trois séances, Q1, Q2 et Q3, avec les sept plus lents éliminés lors des deux premières séances, la dernière étant réservée aux 10 plus rapides. Ces derniers devront par ailleurs commencer la course avec les pneus boulonnés à la fin des qualifs.

 

Mise en parenthèses du SREC

 

Le Système de récupération de l'énergie cinétique (ou KERS, selon l'acronyme anglais), qui transformait l'énergie des freinages en chevaux supplémentaires, s'est avéré un gouffre financier pour les écuries. Seules Ferrari et McLaren avaient utilisé ce surcroît de puissance pour effectuer quelques jolis dépassements de début de course. Mais le KERS, très lourd, n'a pas su se montrer indispensable. Outil vert s'il en est un dans une F1 bien peu portée sur le développement durable, le KERS n'a pas été interdit par la FIA. Mais les écuries se sont simplement mises d'accord pour ne pas l'utiliser en 2010.

 

- Avec AFP