Robert Kubica sera chez Renault en 2010. C'est du moins ce qu'a confirmé son agent Daniel Morelli, lundi.

Le pilote polonais, sous contrat depuis l'automne avec l'écurie française, avait laissé planer le doute à la suite de la vente de 75% des actifs de l'équipe à la firme luxembourgeoise d'investissement Genii Capital.

 

Kubica aurait pu se prévaloir d'une clause de son contrat qui stipule qu'il pouvait annuler l'entente advenant le retrait total ou partiel de Renault. Comme le deuxième volant de Mercedes GP était toujours disponible au moment de la vente à Genii Capital, un éventuel transfert de Kubica chez l'écurie allemande a alimenté les rumeurs jusqu'à ce que l'embauche de Michael Schumacher soit finalement confirmée, le 23 décembre dernier.

 

La décision de Kubica de rester avec Renault n'est donc pas une surprise, l'écurie demeurant malgré tout un ténor du plateau F1. «On va dans la bonne direction», a indiqué Daniel Morelli à BBC Sport, précisant que son client n'avait que cherché à obtenir des 'précisions et des clarifications' à propos de la nouvelle situation de l'écurie. «Il n'y a jamais vraiment eu de doutes, mais il était important pour nous de savoir qui occupe les rôles-clés dans l'écurie de même que le budget dont nous disposerons - c'est fondamental pour le développement de la voiture», a-t-il enchaîné.

 

«C'est ridicule de penser que nous exigions davantage d'argent, a dit Morelli. Nous voulons simplement que l'écurie puisse bénéficier d'un bon budget. Robert veut une voiture performante; c'est inutile de toucher le gros lot si l'auto est mauvaise. Il vaut mieux marquer des points et monter sur le podium que de faire de l'argent.»

 

Morelli a confié que le budget de Renault était raisonnable et que le président de Genii Capital, Gérard Lopez, comptait attirer de nouveaux commanditaires.

 

Kubica doit se rendre cette semaine à l'usine de Renault F1, en Grande-Bretagne, où il devrait rencontrer Lopez ainsi qu'Éric Boullier, qui devrait devenir le nouveau directeur d'écurie, en remplacement de Bob Bell, ce dernier devant toutefois conserver son chapeau de directeur technique.