Bernie Ecclestone a montré dimanche dernier aux patrons des équipes de Formule 1 le calendrier provisoire pour la saison 2010. Et le Grand Prix du Canada figure au nombre des 18 épreuves inscrites.

Selon F1central.fr, la réunion a eu lieu en marge du Grand Prix d'Europe à Valence, et il est soupçonné que les écuries ont été ravies de la rencontre avec la confirmation du retour au calendrier du Canada. Cette course supplémentaire à Montréal signifie qu'il y aura 18 Grands Prix en 2010, un de plus que cette année.

 

Contrairement à la spéculation, Valence organisera à nouveau le Grand Prix d'Europe mais pourrait recevoir une date en juin ou juillet. Les organisateurs ne sont pas contents de leur date actuelle, à la fin du mois d'août, qui correspond aux vacances espagnoles.

 

Bernie Ecclestone espère également qu'une solution pourra être trouvée afin que le circuit d'Hockenheim, empêtré dans des difficultés financières, organise le Grand Prix d'Allemagne en 2010 comme prévu, alors que la Grande-Bretagne est assurée d'accueillir la Formule 1 l'an prochain, que ça soit à Donington Park ou Silverstone.

 

Après le retrait du Fuji Speedway appartenant à Toyota, Suzuka accueillera le Grand Prix du Japon jusqu'en 2011.

 

La FIA n'a pas encore publié de version provisoire du calendrier 2010 de Formule 1.

Au début du mois, le grand patron de la F1 Bernie Ecclestone avait confirmé la conclusion d'une entente de principe pour le retour du Grand Prix à Montréal. Sans dévoiler les détails de l'entente, Ecclestone avait précisé qu'elle assurerait Montréal de présenter l'épreuve pour au moins les sept prochaines années.

 

Le Grand Prix du Canada a été rayé du calendrier cette année à la suite d'un différend contractuel entre Ecclestone et l'ancien promoteur Normand Legault.

 

Le maire de Montréal, Gerald Tremblay, s'était montré très optimiste il y a une dizaine de jours sur le dénouement du dossier. «À partir du moment où, en décembre 2008, Bernie Ecclestone m'a téléphoné pour me dire qu'il voulait que le Grand Prix revienne à Montréal, j'étais convaincu que c'était réglé, avait-il commenté. C'est évident qu'il y a des détails, des discussions (...), mais nos partenaires sont à la table avec nous et, présentement, on essaie de finaliser cette entente dans le meilleur intérêt de Montréal.»

 

Avec la Presse Canadienne