Max Mosley a annoncé dimanche que des pressions s'exercent pour le faire revenir sur sa décision prise la semaine dernière de ne pas se représenter lors de la prochaine élection du président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Max Mosley a annoncé que des pressions s'exercent pour le faire revenir sur sa décision prise la semaine dernière de ne pas se représenter lors de la prochaine élection du président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

Mosley avait indiqué qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat à la tête de la FIA en octobre. Sa décision avait contribué à sceller la paix avec la FOTA, l'association des équipes de Formule 1, qui avaient menacé de lancer une compétition dissidente en 2010 en raison de la volonté de la FIA de limiter les budgets des écuries.

Mais dans une interview publiée dans le Mail on Sunday, le président de la FIA âgé de 69 ans a annoncé que le monde de l'automobile s'est manifesté pour le voir briguer un cinquième mandat après 16 ans passés à la tête de la fédération internationale.

«Ils (la FOTA) ont commis l'erreur de danser sur ma tombe avant que je sois enterré, déclare Mosley. Je suis désormais pressé de partout dans le monde pour rester et me représenter.»

«Je voulais vraiment arrêter. Mais si cela devait devenir un gros conflit avec l'industrie automobile et les équipes de la FOTA, alors je ne m'arrêterai pas. Je ferai ce que je dois faire. Ce n'est pas dans ma nature d'esquiver un conflit.»

Il semble évident qu'un commentaire fait après la paix scellée entre la FIA et la FOTA par Luca di Montezemolo, le patron de Ferrari, parlant de Mosley comme d'un «dictateur» dont le règne est fini, n'a pas été digéré par le président de la FIA.

«Rentrer en Italie et dire aux médias locaux qu'ils ont renversé le dictateur, c'est laisser croire de la part de di Montezemolo que je suis assis et décide de tout, a dit Mosley. Ce n'est absolument pas la vérité. Dire que je dirige une dictature n'a pas de sens.»