Le président de la FIA, Max Mosley, a déclaré vendredi qu'un championnat parallèle de Formule 1 était toujours possible.

Dans une lettre adressée au Conseil mondial du sport automobile pour clarifier les détails de l'entente avec l'association des écuries, la FOTA, Mosley a écrit que la F1 traversait une «période difficile».

Mosley a abandonné l'idée d'un budget plafonné, mercredi. Mais il a insisté pour dire qu'il n'avait pas été forcé de le faire par les huit écuries récalcitrantes - dont Ferrari et McLaren - mais a admis qu'il s'agissit d'une paix fragile.

«Cela pourrait bien apporter des problèmes à court terme à la Formule 1, a-t-il dit. C'est possible que la FOTA mette en branle un championnat parallèle. Ils en ont le droit, en autant qu'ils le fassent selon le Code sportif international.

«Mais le championnat du monde de Formule 1 continuera d'être mené par la FIA, comme cela l'a été au cours des 60 dernières années. Le championnat a connu des difficultés par le passé, et il en connaîtra sûrement dans le futur. Mais ce n'est pas une raison pour donner le contrôle à un tiers parti, encore moins à un parti avec peu ou pas d'éthique sportive et sous le contrôle d'une industrie qu'il faille constamment surveiller.»

Bien qu'il eut déclaré mercredi qu'il «prendrait du recul» avant l'élection d'octobre pour lui trouver un succésseur, Mosley indique maintenant qu'il occupera pleinement ses fonctions jusqu'à la fin de son quatrième mandat.

Dans une autre lettre adressée à la FOTA jeudi, Mosley a indiqué qu'il gardait la «porte ouverte» et qu'il pourrait se présenter de nouveau après que les propos du président de Ferrari, Luca di Montezemolo, qui l'a traité de dictateur, l'eurent choqué.