Le Championnat du monde de Formule 1 serait encore plus animé avec une «femme pilote de race noire et juive», a estimé avec ironie le patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, selon les médias espagnols de mercredi.

Les pilotes de la F1 ne sont pas assez médiatiques et le circuit mondial manque de personnalités comme par exemple le footballeur anglais David Beckham, a-t-il souligné devant un groupe de journalistes à Barcelone.

«Peu m'importe qui conduit. Ce serait fantastique d'avoir une femme pilote noire et juive dans la F1», a précisé M. Ecclestone lors d'une série de déclarations à l'emporte-pièces reproduites par les quotidiens espagnols.

Selon lui, certains pilotes de F1, dont l'Espagnol Fernando Alonso (Renault), sont «stupides» de ne pas s'impliquer suffisamment dans la promotion du circuit mondial, comme continue par exemple à le faire l'ex-pilote anglais Jackie Stewart.

Pour M. Ecclestone, les nombreuses modifications de règlements effectuées ces dernière années dans la F1 sont une bonne chose, car ainsi les journalistes «passent leur temps à parler de (ces changements) et de la Formule 1».

Le richissime patron de la F1 a soutenu les réductions de coûts imposées pour la saison en cours: «On ne peut pas continuer à gaspiller autant d'argent qu'auparavant. On peut être compétitif avec des budgets réduits».

Selon lui, Fernando Alonso dispose du «talent nécessaire» pour être à nouveau champion du monde, comme en 2005 et 2006, mais «il manque la voiture» au pilote de Renault pour y parvenir.

M. Ecclestone a précisé qu'il avait cru un moment que «l'accord était bouclé» pour un transfert d'Alonso chez Ferrari, mais que «quelqu'un (lui) avait dit qu'il se trompait». Les rumeurs sur ce transfert circulent depuis plusieurs mois.

Sur la saison 2009, le patron de la F1 s'est gardé de tout pronostic, estimant que Jenson Button (Brawn GP) comme Sebastian Vettel (Red Bull) pouvaient devenir champions s'ils disposaient de «la voiture adéquate».

M. Ecclestone, 78 ans, a enfin indiqué qu'il comptait demeurer à son poste tant qu'il aurait «des forces» pour continuer.