Après la débacle de l'écurie Ferrari lors des deux premiers Grand Prix de Formule 1 de la saison, l'Allemand Michael Schumacher, conseiller spécial de la Scuderia, n'est pas ménagé par la presse allemande, incitant son agent à défendre le septuple champion du monde.

À l'image du quotidien Bild lundi («Ferrari et Schumacher prennent l'eau»), l'Allemagne s'interroge sur le rôle de «Schumi» dans la déroute de Ferrari qui, après deux épreuves, n'a marqué aucun point au championnat du monde de F1.

Durant le Grand Prix de Malaisie, Schumacher, qui a mis un terme à sa carrière de pilote fin 2006, avait été également critiqué avec virulence par deux anciens pilotes, consultants des chaînes de télévision allemande.

 

«Il aurait dû se rendre compte de ce qu'il se passait, cet échec est embarrassant», s'est emporté l'ancien champion du monde Niki Lauda après la 16e place du Brésilien Felipe Massa en qualifications alors que son écurie avait décidé de le faire patienter dans son box.

«Je m'étonne qu'avec un tel conseiller, on produise une telle m...de», a accusé de son côté Marc Surer.

Durant la course marquée par de fortes pluies, c'est la stratégie de ravitaillement et de changements de pneumatiques de la Scuderia qui a été critiquée alors que Massa s'est classé 9e et Kimi Räikkönen 14e.

 

«Ces critiques sont complétement idiotes, mais comme tout le monde connaît (Michael), il est facile de s'en prendre à lui», a déclaré Willi Weber, le conseiller et agent de Schumacher, à l'agence allemande d'informations sportives SID.

«Se concentrer seulement sur lui, ce n'est pas acceptable. Ce sont des décisions d'une équipe» qu'a prises Ferrari, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, Weber a reconnu que le contrat de Schumacher avec Ferrari qui expire en fin de saison, pourrait ne pas être renouvelé.

«C'est possible, mais les discussions n'auront lieu seulement qu'après la première moitié de l'année, il faut attendre», a-t-il insisté.

«Et si le contrat ne devait pas être prolongé, je suis sûr que le Grand Prix de Malaisie n'aurait rien à voir dans la décision», a conclu Weber.