Le président de l'écurie de Formule 1 McLaren-Mercedes Ron Dennis a démenti jeudi toute implication dans le scandale Mosley, après qu'une radio tchèque ait suggéré un lien avec l'affaire d'espionnage industrielle dans laquelle McLaren a été condamnée l'an dernier.

«Comme je l'ai toujours dit clairement à chaque fois que l'on me l'a demandé, je démens catégoriquement tout rapport avec l'enquête de News of the World sur M. Mosley», a indiqué Ron Dennis dans un communiqué.

«Personne lié au groupe McLaren ou à l'équipe Vodafone McLaren-Mercedes, ni aucun agent ou aucune partie agissant pour mon compte» n'y est lié non plus, ajoute-t-il.

Ron Dennis a été amené à publier ce démenti après que le secrétaire général de la Fédération automobile tchèque, Radovan Novak, a suggéré à l'antenne d'une radio praguoise qu'il y avait un rapport entre les deux affaires.

Novak est un ami et un allié de Max Mosley, qui lutte pour conserver son poste de président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) après avoir été filmé dans une partie fine sado-masochiste avec des prostituées, diffusée ensuite sur Internet par le tabloïd anglais News of the World.

Max Mosley a déjà évoqué une possible vengeance à son encontre. Il doit s'expliquer devant l'assemblée générale de la FIÀ le 3 juin et se plier à un vote de confiance.

De son côté, Ron Dennis est sur la sellette après que la FIA a condamné McLaren à 100 millions de dollars d'amende et à l'exclusion du championnat du monde constructeurs l'an dernier pour avoir espionné l'équipe Ferrari.

Le patron historique de McLaren a aussi indiqué qu'il allait demander des explications à Radovan Novak et évoqué implicitement de possibles poursuites en justice.

«Nous allons écrire à M. Novak et réfléchir aux moyens appropriés pour que les propos qui lui sont attribués soient retirés ou corrigés», écrit-il dans le communiqué.