À leur arrivée sur le circuit d'Istanbul, Hamilton et Alonso se sont contentés de se saluer poliment avant de vaquer à leurs occupations respectives. Ron Dennis a de son côté indiqué que toute la controverse entourant ses deux pilotes avait été montée de toutes pièces dans les tabloïds anglais. Évidemment, c'est Alonso qui écope. Mais on n'a pas complètement tort. Les Espagnols ont le sang chaud et le pilote a manifestement de la difficulté à accepter d'être derrière le jeune prodige britannique. Mais, comme l'a dit Niki Lauda, il n'a que lui-même à blâmer pour ses mésaventures.

À leur arrivée sur le circuit d'Istanbul, Hamilton et Alonso se sont contentés de se saluer poliment avant de vaquer à leurs occupations respectives. Ron Dennis a de son côté indiqué que toute la controverse entourant ses deux pilotes avait été montée de toutes pièces dans les tabloïds anglais. Évidemment, c'est Alonso qui écope. Mais on n'a pas complètement tort. Les Espagnols ont le sang chaud et le pilote a manifestement de la difficulté à accepter d'être derrière le jeune prodige britannique. Mais, comme l'a dit Niki Lauda, il n'a que lui-même à blâmer pour ses mésaventures.

Chez McLaren, on tente de réparer les pots cassés, mais il ne faut pas se leurrer: il n'y a qu'un petit point qui sépare Hamilton et Alonso, c'est donc chacun pour soi. Il n'y aura pas de séance de courbettes. Pour la galerie, on a voulu donner l'image de retrouvailles sympathiques. Mais il n'en est rien.

Pendant ce temps, chez Ferrari, tout va pour le mieux. Kimi Raikkonen a tout à gagner, il doit s'affirmer comme le numéro un. Mais ça va jouer du coude aussi dans la Scuderia, d'autant plus que les bolides rouges sont à l'aise sur le circuit d'Istanbul et que Felipe Massa, qui accuse seulement un point de retard sur son coéquipier, a signé sa première victoire en carrière sur ce même circuit, l'an dernier. On risque donc de les voir à l'avant-plan.

Un mot sur le nouveau projet Prodrive, piloté par David Richards, l'ancien patron de Jacques Villeneuve chez BAR-Honda. Il serait près d'une entente avec McLaren-Mercedes, avec qui il partagerait les châssis et les moteurs. Mercedes pourrait aussi décider d'y placer le Québécois Bruno Spengler dans le rôle de pilote d'essai. C'est à suivre.

Parlant de Villeneuve, je suis déçu pour lui. Il mérite mieux que de faire des essais en NASCAR Truck. S'il avait eu un autre gérant que Craig Pollock, il serait encore en F1. Il faut arrêter de rêver: quand tu es un ancien champion du monde, un ancien champion CART et un ancien champion des 500 milles d'Indianapolis, se retrouver au volant d'un camion NASCAR, ça sent la fin de carrière.

Cela dit, Villeneuve est millionnaire, je ne vais certainement pas le plaindre. Mais on ne parle pas d'un pilote fini, c'est encore une grosse pointure. Quand on voit des gars comme Rubens Barrichello, qui ne cesse de ramer cette saison avec Honda, on s'aperçoit que Villeneuve a encore sa place en F1. Enfin bref, je lui souhaite bonne chance quand même...

Propos recueillis par Pierre-Marc Durivage