Les responsables du sport automobile turc et les organisateurs du Grand Prix de Turquie avaient invité le dirigeant chypriote turc Mehmet Ali Talat à remettre le trophée du vainqueur à l'issue de la course le 27 août dernier.

Les responsables du sport automobile turc et les organisateurs du Grand Prix de Turquie avaient invité le dirigeant chypriote turc Mehmet Ali Talat à remettre le trophée du vainqueur à l'issue de la course le 27 août dernier.

Mehmet Ali Talat avait remis le trophée au pilote brésilien Felipe Massa. Talat avait été présenté comme président de la «République turque de Chypre du Nord», entité politique reconnue seulement par la Turquie. La FIA avait estimé que cette décision protocolaire avait pu compromettre sa neutralité politique.

La compagnie organisatrice de l'événement, MSO, a déjà payé sa part de l'amende, équivalent à la moitié de la somme. La fédération turque devait payer le même montant mais estimait n'avoir tenu aucun rôle dans la décision de laisser Talat remettre le trophée.

La porte-parole de la fédération, Sinem Erdogdu, a déclaré mercredi que la FIA avait accepté d'annuler la part de l'amende de la fédération lors d'une réunion à Paris.

Depuis l'invasion turque de 1974, Chypre est divisée entre la partie turque au Nord, et la partie grecque au Sud, dirigée par le seul gouvernement chypriote disposant de la légitimité internationale pour la représentation de l'ensemble de l'île. C'est elle qui a été admise au sein de l'Union européenne en 2004.