Ils prenaient le départ à égalité de points. 53 tours plus tard, au moment de franchir le drapeau à damier, sa victoire offre donc à Fernando Alonso une avance de dix points sur Michael Schumacher.
Ils prenaient le départ à égalité de points. 53 tours plus tard, au moment de franchir le drapeau à damier, sa victoire offre donc à Fernando Alonso une avance de dix points sur Michael Schumacher.
Dix points à rattraper en une seule épreuve, la mission tient de l'impossible : pour la réussir, le pilote Ferrari doit remporter le Grand Prix du Brésil sans qu'Alonso ne marque un seul point. Réaliste, Michael Schumacher sait qu'il n'a plus rien à espérer : «Je ne veux pas aller au Brésil en pensant décrocher le titre. Parce que cela signifierait l'abandonde Fernando Alonso, et ce n'est pas sympa de souhaiter l'abandon d'un adversaire. Ce n'est pas comme ça que je veux gagner.»
Au classement des constructeurs, par contre, Ferrari ne compte que 9 points de retard sur Renault. «Neuf points, ce n'est pas impossible. Et on va tout faire pour y arriver. Le Brésil sera le dernier Grand Prix de ma carrière. Je vais en extraire tous les souvenirs que je peux. Et quel qu'en soit le résultat, j'en reviendrai très heureux.» Vous avez dit «sagesse»?