Samedi, les qualifications avaient montré que les pneus Bridgestone étaient nettement supérieurs aux Michelin. Mais alors que les pilotes chaussés des pneus français (dont Fernando Alonso) s'attendaient à prendre une «raclée» en course, les niveaux étaient relativement égaux, hier.

Samedi, les qualifications avaient montré que les pneus Bridgestone étaient nettement supérieurs aux Michelin. Mais alors que les pilotes chaussés des pneus français (dont Fernando Alonso) s'attendaient à prendre une «raclée» en course, les niveaux étaient relativement égaux, hier.

D'où certains soupçons: on racontait, dans le paddock, que la marque nipponne aurait utilisé des pneus à deux couches (une couche tendre posée sur une couche dure) en qualifs, voire des pneus traités chimiquement.

Après la course, Fernando Alonso a lui-même laissé entendre que la situation n'était pas naturelle: «En qualifs, Michael était deux secondes au tour plus rapide que nous. Deux secondes, ce n'est pas normal. Mais au moins nos pneus, à nous, étaient les mêmes vendredi, samedi et dimanche!»