«C'est comme si j'étais de retour en Formule Atlantique, comme si j'avais à faire ma place pour une deuxième fois.» Voilà comment Patrick Carpentier a résumé ses récentes démarches pour se trouver un volant l'an prochain en série Busch quand La Presse l'a rejoint au téléphone, hier.

«C'est comme si j'étais de retour en Formule Atlantique, comme si j'avais à faire ma place pour une deuxième fois.» Voilà comment Patrick Carpentier a résumé ses récentes démarches pour se trouver un volant l'an prochain en série Busch quand La Presse l'a rejoint au téléphone, hier.

En attendant d'être fixé, le pilote de Joliette accumule les kilomètres. Samedi, il a terminé septième de l'épreuve de la série prototype Rolex, à Sonoma en Californie. Il a abattu l'essentiel de la besogne, conduisant la voiture pendant près de deux heures 30, comparativement à une demi-heure pour sa coéquipière, la Vénézuélienne Milka Duno.

«La voiture devenait de plus en plus confortable à mesure que l'on roulait, explique Carpentier. Il y a encore du travail à faire, mais on a une bonne équipe. En plus, il y a plusieurs mécaniciens québécois au sein de l'écurie, dont certains avec qui je travaillais quand j'étais à l'école Spénard-David.»

L'écurie CITGO Racing aimerait d'ailleurs bien conserver les services de Carpentier. Le pilote québécois retournera derrière le volant les 19 et 20 septembre à Daytona pour des essais. On aimerait bien qu'il dispute la saison prochaine en Rolex.

Mais c'est le stock-car qui l'intéresse. «J'espère disputer une vingtaine de courses l'an prochain en série Busch ou en Craftsman Truck, en plus du 24 heures de Daytona et d'une dizaine d'épreuves en série Rolex», explique Carpentier.

C'est la raison pour laquelle il sera la semaine prochaine à Cayuga, près de Hamilton, pour disputer une course de la série CASCAR, sous le regard attentif de Richard Buck, directeur de la division canadienne de NASCAR. «J'ai de bons contacts en NASCAR, j'ai le support de Mécachrome, qui fabrique notamment les blocs moteur des camions de Craftsman Truck. Mais on a beaucoup de travail à faire», admet Carpentier.

Même s'il s'agit pour lui d'un baptême en stock-car, il a bon espoir de faire belle figure la semaine prochaine à Cayuga, d'autant plus qu'il sera au volant de la voiture numéro 88 de Robin Buck, qui a terminé deuxième, samedi, sur le circuit Gilles-Villeneuve. Il aurait bien aimé être à Montréal ce week-end, mais il admet qu'il s'y est pris trop tard pour pouvoir courir devant les siens. Il espère évidemment que ce n'est que partie remise.