Jacques Villeneuve a rappelé jeudi, en marge du Grand Prix du Canada de Formule 1, que l'absence des écuries équipées de pneus Michelin au départ du GP des États-Unis en 2005 à Indianapolis était due à «un risque de prison.»

Jacques Villeneuve a rappelé jeudi, en marge du Grand Prix du Canada de Formule 1, que l'absence des écuries équipées de pneus Michelin au départ du GP des États-Unis en 2005 à Indianapolis était due à «un risque de prison.»

«Nous n'avions pas le choix: quand nous avons appris qu'il y avait un problème (avec les pneus), nous ne pouvions plus continuer car il y avait un risque de prison», a répondu le pilote à un journaliste qui l'interrogeait sur «le boycott» des écuries Michelin à Indianapolis l'an dernier.

«Ce n'était pas un choix de boycotter (le GP des États-Unis), c'est juste que nous n'avions pas le choix», a conclu Villeneuve.

En raison d'un problème de sécurité lié à un pneu inadapté ayant causé le violent accident de la Toyota de Ralf Schumacher en essais, Michelin avait demandé à ses écuries partenaires de ne pas prendre le départ du GP des États-Unis. En cas d'accident en course, la loi américaine aurait permis des poursuites pénales avec le risque de réclusion.

Le manufacturier français équipait sept des dix écuries l'an dernier et ce sont donc six monoplaces -Ferrari, Jordan et Minardi- qui avaient couru une parodie de Grand Prix provoquant la colère du public américain.

«C'était une question de sécurité, le mieux à faire était de rentrer à la maison», a également plaidé jeudi l'Italien Giancarlo Fisichella (Renault), tandis que le Finlandais Kimi Räikkönen (McLaren-Mercedes) a assuré que «cela ne se reproduirait pas.»

Le Grand Prix des États-Unis 2006 est programmé le 2 juillet à Indianapolis.