La première fois, c'était en 1996, au Musée des Beaux-Arts. Devant des centaines de journalistes du monde entier et tous les grands réseaux de télé, Jacques Villeneuve avait répondu avec une nervosité légitime aux questions de la presse.

La première fois, c'était en 1996, au Musée des Beaux-Arts. Devant des centaines de journalistes du monde entier et tous les grands réseaux de télé, Jacques Villeneuve avait répondu avec une nervosité légitime aux questions de la presse.

Hier, pour la dixième fois de sa carrière, le Québécois s'est prêté au jeu des questions et réponses avec les médias québécois. Mais les années ont passé. La verrière du musée a été transformée par un concessionnaire BMW et quelques dizaines de journalistes seulement s'étaient déplacés.

Dans la voix du pilote, plus aucune trace de nervosité, mais une sérénité qu'on ne lui connaissait pas. Une sérénité d'autant plus étonnante que cette dixième conférence de presse montréalaise est peut-être sa dernière. En effet, le Québécois ignore s'il trouvera un volant en F1 pour l'an prochain.

Sans se départir de son sourire, il a jasé de son avenir, toujours aussi ombragé, de sa saison bien entamée, de ses déboires sur le circuit qui porte le nom de son père... et aussi de son nouveau statut d'homme marié.